On ne se pose pas de question sur le facile, et on élude souvent le difficile, ou on le repousse jusqu'à l'oublier.
Pour décider d'une action, qui nous coûte, faire un choix, il faut envisager, peser les éventuels possibles. Il y a le pour, le contre, et une part d'inconnu bien sur. Il y a le poids de ce que l'on va gagner et le poids de ce que l'on va perdre. Et peut être que les 20 % de ce que l'on va perdre seront plus lourds que les 80 % que l'on pense gagner. C'est Daniel Morin qui m'avait dit cela il y a quelques années à la veille de prendre une grave décision.
Combien c'est vrai! Il faut sentir ce qui risque de peser le plus, pas uniquement voir le bon côté et s'emballer. Il peut y avoir des signes avant coureurs, ce qui est encore autre chose.
Regardant l'étymologie du mot décider, voici ce que je trouve :
Du latin decidere , préfixe de et verbe caedere (abattre), cela signifie : couper, diminuer, retrancher, réduire, décider, arranger, transiger. On retrouve le mot caesure.
Il y a donc une perte de quelque chose, ce qui peut sembler évident, puisque c'est un changement de situation. Mais ce qui me frappe, c'est bien que la connotation soit plus sur ce que l'on perd que sur ce que l'on gagne.
"Dans quoi suis-je le plus unifié ?" dit l'enseignement.
2 commentaires:
Ce contenu me touche car j'ai autrefois pris des décisions, sans hésiter, et pour moi toujours du côté "plus".
Dernièrement une amie me disait
" Choisir c'est toujours perdre aussi quelque chose, laisser"
Et sa reflexion m'avait fait drôle, comme dans ton billet " le côté perdant "...non, je n'ai pas avancé en y pensant. Je ne le regrette pas, il faut être fou, souvent, et agir au plus profond de se que l'on ressent, je crois.
N'est ce pas ?
Et puis il y a un temps pour tout. En ce moment je mature, je mijote mes petits plats, je me retourne et je soupèse...
peur de décider, peur de perdre donc ?
cela m'éclaire un peu... mais voilà ce sont toujours des peurs quelqu'en soit l'objet... force de Lôlà...
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