Partager des moments de vie, des petits riens, des grands tout, oser l'authentique...
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samedi 31 mai 2014
vendredi 30 mai 2014
jeudi 29 mai 2014
mardi 27 mai 2014
Cercles Restauratifs
CerclesRestauratifs |
Aller ensemble vers le conflit -
Les Cercles Restauratifs
Dominic Barter, coordinateur du Projet de Justice Restaurative du CNVC, développe depuis les années 90 des pratiques restauratives au Brésil. Depuis 2005 son processus de Cercle Restauratif a été au cœur des projets pilotes de Justice Restaurative du Ministère de la Justice brésilien.
Introduits dans les écoles, dans les tribunaux des mineurs, les prisons pour mineurs, les refuges, les services de police, ainsi que dans les communautés locales, les Cercles Restauratifs amènent un profond changement de paradigme en ce qui concerne la Justice - en créant bien-être et sécurité, là où le conflit et le crime avaient apporté peur et division.
Au cours des trois dernières années, les Cercles Restauratifs ont été donnés dans onze pays, et des projets se développent dans les tribunaux, les prisons, les écoles, les communautés et les familles.
Les Cercles Restauratifs sont profondément en phase avec les principes de la Communication Non Violente, en créent un pouvoir partagé et en entrant dans le sens sous-jacent des conflits et des crimes, ils se terminent avec des plans d’actions mesurables qui peuvent rapprocher les gens les uns des autres et mener à une guérison de la communauté.
Un cercle restauratif réunit les trois parties affectés par un acte douloureux : ceux qui ont commis l’acte, ceux dont le bien-être a été principalement affecté, et tous les membres de la communauté qui ont été indirectement affectés par cet acte. En utilisant un processus de dialogue qui permet de focaliser l’attention sur les besoins, les participants sont invités à redécouvrir leur capacité à se comprendre l’un l’autre, à tirer les leçons de ce qui c’est passé, et à élaborer un plan clairement défini dont tous profiteront et qui contribuera à un changement des conditions sociales, dans lesquelles le conflit a surgi.
Les Cercles Restauratifs sont bien plus qu'une simple méthodologie. Ils font partie d'une réponse systémique à la sécurité de nos communautés qui apporte la non-violence à la vie publique de façon tangible et constructive.
lundi 26 mai 2014
Presque rien
http://www.dailymotion.com/video/xom7o_francis-cabrel-presque-rien_music" target="_blank">Francis Cabrel - Presque rien
par http://www.dailymotion.com/Quarouble" target="_blank">Quarouble
dimanche 25 mai 2014
Si peu
Nos actes sont des pas sur la plage,
la marée les efface.
Nos œuvres sont écrites sur le sable,
le vent les efface sans les lire.
"Si peu" de Jean Grosjean
samedi 24 mai 2014
La vie en société
La vie en société,
c'est quand tout le monde est là
et qu'il n'y a personne.
La vie en société,
c'est quand tous obéissent
à ce que personne ne veut.
Christian Bobin
(de la part de Sandra)
vendredi 23 mai 2014
L'attrait du grand vide
Le grand canyon est un lieu grandiose, mais on peut marcher maintenant au dessus du fameux canyon, 1 200 m plus bas.
Autre possibilité des balcons en verre à 412 m de haut depuis la Willis Tower à Chicago.
Toujours à Chicago au John Hancock Building, vous êtes devant une paroi en verre qui se penche au dessus du vide de 30° (304 m). C'est à dire que le vitrage est droit au départ, puis le sol et le vitrage se penchent de 30°, d'où les barres pour se tenir.
En France direction l'Aiguille du midi (3 842 m) en face du Mont Blanc, où l'on peut marcher aussi au dessus du vide dans cette cage en verre.
Nager face au vide est aussi possible, enfin pour les propriétaires...
jeudi 22 mai 2014
mercredi 21 mai 2014
mardi 20 mai 2014
lundi 19 mai 2014
L'Europe et la finance
On dit que la démocratie est le meilleur système qui soit. Qui peut prétendre se faire une opinion s'il dépend de la manipulation de ce qui se nomme l'information? Comment avoir une réflexion saine si on n'a pas un minimum d'explications et de recul sur la marche (complexe) du monde? Y a t-il des économistes objectifs? La majorité à 18 ans pourquoi pas, mais la maturité, au fait c'est à quel âge? Certainement pas à celui des hommes politiques! On pourrait dire que la démocratie est un système d'idiocratie généralisé, où l'argent tient un rôle conséquent. Le totalitarisme est pire bien sûr. Cependant il y a quand même quelques discours différents...
vendredi 16 mai 2014
Veux-tu m'épouser?
"Veux-tu m'épouser?" Voici ce que désirait demander David à sa bien-aimée, Joanna.
Problème : David était très timide et pas du tout sûr de lui... "Que va-t-elle dire?"."Et si elle me disait non!". "Elle va se moquer de moi, c'est sûr !"...Les mois et les mois passèrent sans que David n'ose demander.
Un jour, il décida qu'il était temps de prendre son courage à deux mains et de demander la main de sa belle. Il l'invita à un petit pique-nique, prit une grande inspiration, puis.... RIEN !
Problème : David était très timide et pas du tout sûr de lui... "Que va-t-elle dire?"."Et si elle me disait non!". "Elle va se moquer de moi, c'est sûr !"...Les mois et les mois passèrent sans que David n'ose demander.
Un jour, il décida qu'il était temps de prendre son courage à deux mains et de demander la main de sa belle. Il l'invita à un petit pique-nique, prit une grande inspiration, puis.... RIEN !
David fût complètement incapable de dire le moindre mot, enfermé encore une fois dans sa timidité.
Quelques minutes plus tard, ils entendirent un avion voler assez bas.
Levant la tête, Joanna vit une banderole derrière l'avion. Elle dit : "Je me demande bien ce qui est écrit sur la banderole". David répondit malgré lui : "Johanna, veux-tu m'épouser?" Ils regardent alors la banderole sur laquelle il était écrit :"Joanna, veux-tu m'épouser?" Elle sauta dans les bras de son chéri, et lui dit "OUI".
Cette banderole était en fait l'idée d'un autre homme, riche, qui demandait également à sa belle de l'épouser. Elle aussi s'appelait Joanna !
Quelques minutes plus tard, ils entendirent un avion voler assez bas.
Levant la tête, Joanna vit une banderole derrière l'avion. Elle dit : "Je me demande bien ce qui est écrit sur la banderole". David répondit malgré lui : "Johanna, veux-tu m'épouser?" Ils regardent alors la banderole sur laquelle il était écrit :"Joanna, veux-tu m'épouser?" Elle sauta dans les bras de son chéri, et lui dit "OUI".
Cette banderole était en fait l'idée d'un autre homme, riche, qui demandait également à sa belle de l'épouser. Elle aussi s'appelait Joanna !
Parfois la vie fait très fort quand même...
jeudi 15 mai 2014
Petra
Le Khazneh à Petra en Jordanie
taillé dans le grés rose de la montagne,
illuminé par le soleil du matin.
On y accède par un passage très étroit : le Sik
mardi 13 mai 2014
Seul avec le seul
Le père Paul de la Croix faisait partie de l'ordre des Capucins, et avait choisi d'être ermite dans la montagne suisse, pour être seul avec le seul. Ce témoignage est magnifique car il nous montre un homme d'une telle simplicité, d'une telle humilité, que cela donne envie.
Il n'est plus. Il reste ce regard unique de joie intérieure. Regardez...
lundi 12 mai 2014
Djalal ad-Din Rumi
Pour ceux qui sont dans la région de Toulouse, une conférence ce soir par Cheikha NUR.
Pour tout renseignement :
samedi 10 mai 2014
Il ne se passe rien
Il y a deux pies sur l'antenne télé du voisin. J'entends piailler les oiseaux dans le cerisier du jardin. Le temps a mis son habit gris, les autres doivent être au nettoyage. Une voiture passe. Le silence revient.
J'entends ce bruit si quotidien des touches du clavier frappées par mes doigts. L'écran respire discrètement. Je prends sa luminosité comme une lumière bienfaisante. Il parait que c'est la journée anniversaire de l'abolition de l'esclavage. Un jour, existera t-il peut être celui de la permission de la tolérance, ou de la bonté. Pourquoi ne parle t-on jamais, ou si peu, des tentatives modestes du meilleur de l'humain? Je dis ça, mais j'avoue que j'ai pensé à descendre ces satanés oiseaux à coup de fronde. Sauf que je ne le ferais pas, mais cette réaction de violence est en moi. Des tourterelles roucoulent au loin. La maison est paisible. Cette paix du matin quand les gens sont chez eux à profiter du week end. S'ils en profitent! Au moins de ne pas travailler. Les oiseaux n'ont pas de week end, comme les petits enfants. C'est tous les jours une journée nouvelle, différente, à colorier. Et si j'en faisais une journée riche de sans regret...
jeudi 8 mai 2014
Ne jamais abandonner
Il y a quelques années, un équipage de course au large français, en traversant l'Atlantique, perd un homme qui tombe à la mer. C'est toujours un drame, même quand chacun à bord et le skipper compris sont des super professionnels comme c'est le cas. Toutes les manœuvres effectuées pour retrouver l'équipier échouent. Tout le matériel du plus récent modèle est impuissant. Disparu. Après des heures d'effort inutile, le skipper abandonne.
L'homme à la mer, lui, n'a pas abandonné, même s'il a vu plusieurs fois son bateau passer, presque à le toucher, sans le voir, sans l'entendre. Il continue à nager. Au jour (j'imagine que l'accident s'est passé de nuit, ce n'est pas précisé), alors qu'il désespère, vaincu par le froid et la fatigue, une voile apparaît à l'horizon, s'approche, navigue vers lui. Ce sont ces amis. Il est sauvé.
"Comment avez-vous fini par me repérer? demande t-il. - Par le nuage de goélands."
Les oiseaux de mer sentent la mort. Ils s'étaient rassemblés, attirés par le nageur abandonné, et tournoyaient dans le ciel au-dessus de sa tête, au-dessus de l'horizon. Attendant d'attaquer et de se nourrir. Visibles de loin, de très loin, du bateau, où l'équipage a tout de suite compris. Le camarade était là-bas, sous le nuage d'oiseaux. Vite, vite, on vire, on y va.
"L'Atlantique est mon désert" de Jean François Deniau
L'homme à la mer, lui, n'a pas abandonné, même s'il a vu plusieurs fois son bateau passer, presque à le toucher, sans le voir, sans l'entendre. Il continue à nager. Au jour (j'imagine que l'accident s'est passé de nuit, ce n'est pas précisé), alors qu'il désespère, vaincu par le froid et la fatigue, une voile apparaît à l'horizon, s'approche, navigue vers lui. Ce sont ces amis. Il est sauvé.
"Comment avez-vous fini par me repérer? demande t-il. - Par le nuage de goélands."
Les oiseaux de mer sentent la mort. Ils s'étaient rassemblés, attirés par le nageur abandonné, et tournoyaient dans le ciel au-dessus de sa tête, au-dessus de l'horizon. Attendant d'attaquer et de se nourrir. Visibles de loin, de très loin, du bateau, où l'équipage a tout de suite compris. Le camarade était là-bas, sous le nuage d'oiseaux. Vite, vite, on vire, on y va.
"L'Atlantique est mon désert" de Jean François Deniau
mardi 6 mai 2014
Pour les cas désespérés!
Voici un petit passage du dernier livre de Wayne Liquorman : L'illumination n'est pas ce que vous pensez (éditions Accarias L'Originel).
Wayne : Eh bien, vous avez de la chance ! Il ne manque pas de gens disposés à vous fournir une variété de méthodes pour parvenir finalement à ce que vous voulez. Qu’il s’agisse de méditations, d’exercices tantriques, de yoga ou autres, les pratiques disponibles sont infinies, et beaucoup sont mises sur le marché assorties de la promesse que vous allez être à la fin dans un état de félicité permanent.
Ce que j’ai tendance à recueillir dans cette pièce, ce sont les cas désespérés, ceux qui sont passés à travers ce processus un nombre incalculable de fois. Je ne reçois pas beaucoup de jeunes gens. Pour la plupart, ceux qui trouvent leur chemin jusqu’ici sont des vieux routiers de la spiritualité. Ils se sont tenus sur des coussins dans toutes les postures les plus inconfortables qu’on puisse imaginer, ils ont eu la dysenterie, ont séjourné dans les ashrams et ont enduré tout ce qui doit être enduré pour « atteindre ce qui est cherché. » Après s’être livré à cela pendant quinze, vingt, trente ans, certains commencent à s’ouvrir aux notions introduites par cet Enseignement Vivant.
Dans la plupart des cas, le « moi » aura dû subir une réelle commotion. Il faudra qu’il ait proclamé avoir vraiment essayé, avoir sincèrement fourni tous les efforts requis, suivi à la lettre toutes les instructions, avoir fait tout ce qui devait être fait. À un certain point, les gens qui se retrouvent ici prennent du recul et se disent : « Eh bien, j’ai fait tout ce qu’ils m’ont dit de faire. J’ai été vraiment sincère. J’ai fait ce que demandait le premier et cela n’a pas marché, alors j’ai fait ce que le suivant a dit et cela n’a pas marché, alors j’ai fait ce que le suivant demandait et cela n’a pas marché non plus ; il y a peut-être une embrouille dans tout ça ! » (rires)
Q : Et je suis furieux parce que j’y ai passé tout ce temps !
Wayne : Vous pouvez bien être furieux, mais vous pouvez aussi commencer à voir maintenant que tout ce qui s’est produit faisait partie d’un processus inévitable. Toutes ces heures sur ces coussins, tous les inconforts, toutes les épreuves, tous ces gourous, toutes ces choses que vous avez faites, étaient toutes des préparations à l’étape suivante. Elles ne furent pas «vaines», mais ont fait partie du déroulement, du processus.
Si vous avez bien compris cela s'adresse aux désespérés.
Bonne chance aux autres.
Non je rigole, parce qu'il n'y a pas de chance ou de malchance, c'est encore une vision duelle.
Si cela vous intéresse, allez en lire plus sur http://eveilimpersonnel.blogspot.fr/ ou http://ventdeveil.blogspot.fr/
lundi 5 mai 2014
Traverser l'Europe
Mon attirance pour les voyages m'a fait découvrir aujourd'hui ce couple qui relie Tallin à Lisbonne, soit la traversée de l'Europe à pied. Partis en mai dernier, ils vont arriver bientôt. Si vous voulez aller voir, voici leur site : http://www.europedespetitspas.com/
dimanche 4 mai 2014
De la fraternité
Il y a deux jours je regardais un documentaire qui parlait de l'île de Gorée, d'où sont partis des millions d'africains pour devenir des esclaves en amérique. Comment cela est-il concevable? Quel irrespect pour l'être humain! Quelle époque monstrueuse! J'en avais les larmes aux yeux. J'ai honte de l'histoire des blancs. Je me sens parfois redevable vis à vis des noirs, comme s'il fallait rattraper quelque chose. Il y a encore tellement de racisme, tellement d'intolérance.
Le week end dernier, alors que je participais à un salon de la Nature (enfin, nommé ainsi), avec un temps incertain, puisque par moments la pluie tombait, et que nous étions dehors, moi avec juste un grand parasol, je commençais à me dire que j'aurais mieux fait de rester chez moi. Je me disais même que je m'ennuyais.
Je ne sais pas si le ciel m'a entendu, mais toujours est-il qu'un africain est venu me voir et a commencé à engager la conversation. Il semblait très intéressé par ce que je faisais, les matériaux naturels, la terre, etc... Prenant de l'assurance, mais en avait-il vraiment besoin, il commençait à parler avec son corps, avec ses yeux, comme rarement un blanc sait ou peut le faire. Il me racontait son expérience de la construction avec des moyens d'un simplicité désarmante. Sa manière de raconter était tellement imagée que je voyais la maison se monter. J'étais complètement avec lui, et il devait le sentir. A un moment il m'a parlé d'une technique dont je ne connaissais pas le nom. Il me l'expliqua. Puis il regardait les panneaux que j'exposais, avec explications et photos, et il partait sur autre chose. C'est comme s'il trouvait un support qui lui permettait de s'exprimer.
Je lui ai demandé de quel pays il était originaire. Du Togo, me dit-il. Je lui demande où c'est précisément. Je sors une feuille de papier, dessine grossièrement une carte de l'Afrique, et indique l'endroit où je vois le Togo. Il me dit que c'est exactement là, et le voilà me racontant en quelques mots l'histoire de son pays, avec les Anglais, Français et autres Allemands, qui colonisaient cette région, et comment cela s'est passé ensuite en partageant ce pays en deux, avec des habitants togolais partagés entre deux pays voisins depuis. Il m'a parlé de son village...
On a du parler au moins une heure, comme deux amis qui partagions une même passion, la simplicité des moyens que peut nous offrir la nature, pour qui met la main à la pâte.
Au moment de se quitter, il m'a dit des choses tellement gentilles, que je ne peux les répéter. Qu'il aimerait bien me revoir pour continuer à parler et à apprendre...
Je m'appelle Ferdinand, me dit-il. Je lui dis mon prénom en mettant mon bras autour de son épaule.
Je venais de vivre un moment tellement incroyable, improbable, et en même temps une simple rencontre de deux êtres humains, frères sur la même terre...
Et dire que je m'ennuyais quelques instants auparavant.
La vie est vraiment surprenante...
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