Au paraître du je
Qui nous amène à
croire
dans tout ce que
nous voyons de nous-même
Le corps, les
sensations, les pensées
Les sentiments, les
expériences
Tout ce qui alourdit
nos épaules bien fragiles,
Notre tête si frêle,
Ce mirage du miroir
Cette vie que l'on dit
sienne
Cette continuité factice
Ce vouloir qui nous
rétrécit
Cette lumière qui nous
échappe
Ces croyances qui ne
nous lâchent plus
Cette obsédante
liberté tant désirée
Ce chemin si long
Jusqu'aux portes de
l'abandon
Tout jeter enfin
Et se quitter soi-même
Au disparaître du je
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