Depuis l'adolescence je me suis fait des plans dans la tête; sans doute devrais-je dire que des plans sont apparus dans ma tête. Sans doute comme pour beaucoup d'entre nous.
Cela prend un temps fou de déblayer tout ça, de voir l'irréaliste, le rêve, de voir ce qui nous attire vraiment, de voir comme on s'est laissé avoir.
Qui a dirigé notre vie jusqu'à ce qu'on se réveille un peu?
La peur, les pulsions, la quête d'amour...
Souvent c'est pour combler un manque qu'un tournant décisif a été pris, ou pour fuir ce qui nous faisait terriblement peur.
Vivre vraiment ce que l'on porte au fond de soi demande du courage, de l'audace.
Pour être de plus en plus libre, disponible, il ne faut plus être dépendant de ce qui nous tire en arrière. Combien de fois se conforme t'on à ce qui nous éloigne de nous mêmes en fait?
Quand ose t'on vraiment vivre cet impossible rêve?
Avoir du respect pour soi même, être authentique ... vraiment c'est difficile.
Souvent j'ai suivi par manque de courage. Devenir rebelle au conformisme ambiant n'est une tâche aisée.
Et toujours cette question : "Qu'est-ce que je veux vraiment?"
5 commentaires:
"Qu'est-ce que je veux vraiment?" Le plus difficile est peut-être d'admettre que c'est aussi simple que cela. L'impressionnante masse de ce qui a été écrit ne nous y aide pas.
Je ressens aussi cette fixité imposé par le passé dans l'instant...
Dominique, "l'impressionnante masse" dont tu parles ce sont les livres? Si c'est ça, ils n'y sont assurément pour rien.
Oui, je parlais des livres. Leur quantité peut être un piège qui détourne de la simplicité.
les livres peuvent être de sacrées prisons dans lesquelles on peut se complaire, mais dans lesquelles on ne vit pas et on ne grandit pas.
marie
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