Je me souviens de ce livre : Les raisins de la colère de Steinbeck...
A la fin, pauvre parmi les pauvres, que dis-je, misérable, après avoir subi les infamies de l'esclavage, de l'injustice, alors qu'il n'y a plus rien à manger, les habits déchirés, sâle, il y a à côté de cette femme qui a vu tant de choses difficiles, un bébé qui pleure et qui n'est pas le sien.
Elle, qui a tout perdu, le prend alors dans ses bras et lui donne le sein...
C'est l'image qui m'est restée. Alors qu'il n'y a plus rien à attendre, elle donne quand même son sein.
2 commentaires:
C'est peut être justement lorsque l'on a tout perdu de ce qui constitue notre apparente richesse, que l'on peut manifester celle qui ne nous quitte jamais ..la Vie .
Alors le geste devient simple manifestation de cet élan de Vie.
Très beau ce que tu dis, Lilou, ce doit être ça.
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