Reste encore un peu d’inconnu. Ce
n’est pas si évident de faire face à l’inconnu total, sans aucune sécurité. On
ne peut rien supposer, contrairement à ce que l’on fait si souvent. Ce besoin
de planifier, d’organiser, de contrôler, qui tue la créativité, la spontanéité,
c’est comme réduire le vivant à l’absence de risques. On y perd forcément en
qualité de présence. Et l’on développe aussi la peur, la peur de vivre dans
l’ouverture à tous les possibles. C’est une question de degrés bien sûr. Il
vaut mieux tenter les défis que l’on sent à sa hauteur. Il ne voyait pas
vraiment cette aventure comme un défi, au sens habituel où l’ego en retire de
la fierté une fois fini. Non, c’était plutôt un test basé sur un ressenti très
profond, avec l’aide de Serge. Est-ce que la vie peut s’occuper de nous si on
lâche ce que l’on imagine maîtriser ? Peut-on faire confiance à ce qui
arrive comme nous étant directement adressé ? Et si c’est le cas, alors on
peut reconnaître que toute peur est inutile, c’est un gaspillage d’énergie qui
nous bouffe de l’intérieur. Et quand la peur disparaît, la paix devient
possible. Mais il faut le vivre suffisamment pour que la compréhension
s’établisse dans le cœur, dans les cellules. Passer de la croyance à la
certitude. C’est comme un objectif photo que l’on règle, juste avant c’est
encore flou, quand c’est juste c’est net.
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