Devant le nez de tous il y a la carotte du développement, de la croissance économique, qui donnerait plus de confort, plus de facilité, plus de bonheur (pour qui croit au matérialisme).
Manger à sa faim, avoir un toit et de l'eau potable semble une nécessité. Jeter de la nourriture non consommée, gaspiller l'eau courante, cumuler les choses inutiles, les voitures (au fait, Monsieur Hulot!), les résidences, etc... c'est complètement irrespectueux des autres, et de l'environnement. Il faut savoir distinguer le nécessaire et l'envie!
S'il faut freiner notre mode de vie occidental, ou tout au moins le modérer, alors montent les voix de ceux qui ne veulent rien perdre de leurs acquits. Et comment faire comprendre à ceux qui sont en plein développement qu'il ne faut pas aller si loin? Comment empêcher les marchands de voitures de vouloir envahir les marchés chinois, indiens, au potentiel gigantesque? Et il en est ainsi de tous les produits.
Bien sûr des mini mesures sont proposées, mais le fond, la grande vérité, on l'aborde quand?
Par exemple toute cette publicité de bouffe sucrée pour enfants d'une part, et pour adultes aussi, avec écrit petit en dessous : "Il est conseillé de manger 5 fruits et légumes par jour, et de pratiquer une activité sportive". C'est se foutre du monde! Mais derrière tout ça il y a l'argent de la publicité, qui fait vivre des entreprises, et tout leur personnel. Toute cette bouffe de merde qui entretient les cancers, les maladies cardio-vasculaires, Alzheimer et tant d'autres, dont l'obésité. Ce qui entretient les
sociétés pharmaceutiques. On n'est pas là pour soigner, mais pour vous faire acheter des médicaments!
Scandale de la bouffe, de la chimie qui tue les sols, de l'élevage, de la surpêche qui racle les fonds sous-marins et supprime bientôt toutes les espèces, plus la pollution, plus tout le reste, les richesses minières et autres... C'est tout bonnement innarrêtable!
L'intégrité n'est pas de mise en politique ou chez les décideurs.
Si c'est de plus en plus admis que l'heure est grave, qu'il y a un dérèglement climatique, que les glaciers fondent à vitesse grand V, que la mer a été pillée, que les coraux disparaissent, qu'on ne sait quoi faire des déchets de toutes sortes, radioactifs ou autres, que les espèces animales sont en voie de disparition, que......
Alors il est urgent de freiner la machine, mais comment? Personne n'a les manettes, parce que c'est tout le monde! Les mécanismes en oeuvre au niveau économique, financier, culturel, climatique, humain, religieux, etc... sont d'une complexité inimaginable. Si la France roulait à vélo, cela ne résoudrait rien! Le pire est à venir, c'est la réalité, sinon c'est une attitude de rêveur. Une crise est aussi une opportunité de changement. Peut être y aura t-il un mur, une sorte de gros accident, à la hauteur de ce que l'homme a bâti. La nature a des cycles, et l'on peut voir que cela bouge quand même pas mal depuis quelque temps.
Nous sommes tout petits à l'échelle terrestre, sans parler des influences planétaires. Le réalisme nous oblige à la modestie. Par contre le changement c'est tout de suite, par ma manière d'être, de vivre, de consommer. C'est la démarche de Pierre Rabhi, du mouvement des Colibris, chacun fait sa part d'une (vraie) économie différente, plus respectueuse de la nature, de l'environnement et de l'homme.
Visons la sobriété heureuse. Et lâchons prise sur l'avenir du monde!
1 commentaire:
Même Nicolas hulot m'a surpris.Il n'est pas trop tard pour qu'il change.La cohérence,une question de fidélité
Condamner les actes mais pas l'individu.Moi aussi,je ne suis pas mieux.
Que c'est difficile.
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