Membres

mardi 4 juin 2019

Quand la vie s'occupe de nous


J'ai pris la route vendredi vers Lyon pour un week end avec Lisa Schumacher. 
Le lieu de la rencontre est un peu spécial, une suite de bâtiments, style hangars, distribués par des cours faisant un peu zone. L'ensemble est fermé par une double barrière et un portillon, dont on nous a donné les codes. Je me gare à l'extérieur et arrive après le passage d'une voiture. Je me glisse avant que le portail coulissant ne se referme.
Le lendemain je me gare aussi à l'extérieur et profite d'un autre accès en travaux mais viable à pied.
Le dimanche je me dis que je vais rentrer à l'intérieur en voiture. Je me présente à la barrière, fais le code, mais rien ne s'ouvre. Je recommence, toujours rien. J'en fais un autre, rien. Un camion arrive alors et le chauffeur m'indique un autre numéro (il y en a 3), le coulissant s'ouvre. Reste la barrière qui se lève, comme sur les anciens passages à niveau. Le chauffeur me dit d'utiliser un deuxième clavier pour faire le code. J'essaie, rien. Il faut bien appuyer, me dit-il, mais avec ma maladresse liée au handicap, j'ai du mal. Il descend de son camion, fait le code et cela s'ouvre enfin. Mais je découvre que le coulissant est en train de se refermer. Le camionneur me dit de me mettre en travers, et cela se rouvre à nouveau. 
Quelle histoire pour rentrer dans ce lieu! Seul je n'y serai pas arrivé, et je remercie le ciel qui m'a envoyé ce camion au moment opportun, un dimanche matin qui plus est.

Au moment du départ, je passe un coup de fil. Je vois l'organisateur repartir en voiture avec Lisa et deux personnes. Je me dis que je devrai peut être les suivre, ce serait plus simple, mais je reste au téléphone. Un peu plus tard me revoici devant les barrières, et là encore je n'arrive à rien... Je me dis que ça risque de prendre du temps, que je suis là tout seul un dimanche à 17 heures, bloqué à l'intérieur d'un drôle de lieu peu accueillant. Arrive alors une voiture, je n'en reviens pas! Le conducteur me dit quel est le bon code, une première barrière s'ouvre, ensuite il faut aller sur un autre clavier. Je n'y arrive pas et lui demande de le faire. Il descend de voiture et fais le code en me disant que ça ne marche pas très bien. En effet! Je démarre et sors de ce pétrin dans lequel j'aurai pu rester longtemps.
Je me rend compte quelle chance j'ai eu par trois fois pour rentrer et sortir de ce lieu. A chaque fois au moment juste il y a eu quelqu'un, même un dimanche! J'ai fait 550 kilomètres pour être auprès de Lisa, et la vie s'est occupée de tout au moment où j'avais besoin d'aide. Gratitude.
Quand au week end avec Lisa, ce fut une véritable bénédiction.
Merci à la vie qui s'occupe de tout...

2 commentaires:

Acouphene a dit…

c'est qui Lisa ? C'est celle qui ouvre les barrières on dirait !

yannick a dit…

OUI, exactement, et encore plus!