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mercredi 30 décembre 2020

La vie est belle

 Il y a des histoires comme un conte de Noël...

Ainsi cet écrivain américain méconnu, Philip Van Doren Stern, qui est né en 1900 dans une famille pauvre. Il travailla dans une maison d'édition et devint écrivain historien de la guerre civile. Son oeuvre la plus connue est une petite nouvelle. Inspiré par un rêve, Stern publia le texte appelé "The greatest gift" (Le plus grand cadeau). Il y travaillait depuis 1938, mais incapable de trouver un éditeur, il décida d'envoyer 200 exemplaires destinés à ses amis comme cartes de Noël en décembre 1943. Cette nouvelle arriva chez RKO, la plus ancienne société de production de cinéma, qui finit par acheter les droits pour le cinéma. N'arrivant pas à trouver une adaptation satisfaisante, ces droits furent revendus à Frank Capra qui en tira le film "La vie est belle" (It's a wonderful life).

L'histoire expose la rencontre d'un mystérieux étranger qui apparaît à un homme suicidaire prêt à se jeter du haut d'un pont le soir du réveillon de Noël. La nouvelle finit par être éditée un an plus tard.

Le film "La vie est belle" passait hier soir sur Arte. J'en avais entendu parler dans un ashram il y a quelques années, à propos du rôle que la vie nous propose de jouer, et de l'importance de n'y pas manquer. J'en ai vraiment compris le sens hier soir.

Dans la petite ville de Bedford Falls, la veille de Noël1945, George Bailey est sur le point de se suicider. Comme ses proches et ses amis prient pour lui, au paradis l'apprenti-ange Clarence est chargé de venir à son aide, ce qui lui vaudrait de gagner ses ailes. Un long flashback montre à Clarence la vie de George Bailey. 

A l'âge de douze ans, George sauve son jeune frère Harry de la noyade mais il y perd l'usage d'une oreille. Plus tard, employé garçon de courses chez le pharmacien M. Gower, il l'empêche d'empoisonner par erreur un enfant malade. Devenu adulte, George se sacrifie encore et encore pour autrui : il laisse son frère aller à l'université à sa place ; il renonce à ses rêves de voyage et à une carrière d'architecte pour reprendre la mutuelle de crédit immobilier de son père décédé, ce qui permet à des personnes aux revenus modestes de devenir propriétaires. Après leur mariage, George et son épouse Mary sacrifient leur lune de miel pour renflouer, avec leurs économies, la société menacée de banqueroute par une une panique bancaire. Le couple s'installe dans une vieille maison délabrée et a quatre enfants. Au fil des années, George repousse les avances d'un homme d'affaires sans scrupules, M. Potter, qui préférerait que les habitants de la ville restent locataires de ses taudis. La veille de Noël 1945, alors que l'on attend le retour de Harry de la guerre, l'oncle Billy égare les 8 000 dollars qu'il portait à la banque. M. Potter trouve l'argent et l'empoche malhonnêtement, allant jusqu'à téléphoner à la police et accuser les Bailey de vol. Risquant la faillite et la prison, George sombre dans le désespoir. Il se saoule et se défoule de sa frustration sur sa famille, puis envisage de se jeter dans la rivière, ce qui conclut le flashback.

Apparaissant soudainement, Clarence se jette lui-même dans la rivière pour détourner George de son projet en l'amenant à le sauver. George se confie alors à Clarence : il aurait mieux valu qu'il ne soit jamais né. Clarence lui prouve le contraire au moyen d'un « miracle » de choc : il le projette dans un monde où il n'aurait pas existé. 

Je ne vous raconte pas la suite, car je vous conseille de voir ce film bien plus profond qu'il n'y paraît. Un moment de désespoir, où la vie semble trop difficile à surmonter, peut nous faire préférer la mort afin d'éviter le réel du moment. Qui n'a pas eu ces pensées noires? L'histoire nous entraîne dans une vie qui serait celle où nous n'aurions pas existé. Tout a changé, personne ne reconnaît George, qui finit par supplier l'ange de lui rendre sa vie d'avant, malgré ses difficultés du moment. C'est alors que les miracles se produisent. La vie a un plan que nous ne connaissons pas, ou que nous avons totalement oublié. Ce beau conte inspiré à un homme dont le nom, Stern, signifie Etoile, reconnu dans des circonstances tout à fait improbables, nous fait comprendre comment tout part du coeur. La vie fait le reste.



mardi 29 décembre 2020

Regard de Ma

 



Présence infinie de l'innommable

Absence totale de référence

Regard de la profondeur

Dans l'uni vers l'indicible

Seul le merci du coeur



dimanche 27 décembre 2020

jeudi 24 décembre 2020

Noël

On peut sans aucun doute rapprocher le mot Noël de Noé, qui vient de l'hébreu Noah et signifie apaisé, serein, repos, consolation. Le sens est très fort. Noé était un homme juste, et il marchait avec Dieu, est-il écrit dans la Genèse (6 - 9). Alors l'homme qui est apaisé, serein, établi dans le repos de l'esprit, marche avec Dieu. Marcher avec signifie l'union, être un avec, le non deux.

Parler de Noé, c'est citer l'histoire de l'arche, cet abri qui va le sauver du déluge, lui et sa famille et tous les couples d'animaux. Une arche c'est ce qui relie deux points par une courbe. Notons le symbole.

Noël viendrait du latin natalis, signifiant ce qui est relatif à la naissance. 

Mais je lis aussi que Noël vient de l'hébreu et signifie Dieu est né. "No" est le raccourci de "nolad" qui signifie "est né", et "el" signifie Dieu.

Il paraît qu'il y a des gens qui se disputent sur l'étymologie... 

J'aime bien l'idée de la naissance de ce qui va vers la paix, la sérénité, le repos éternel.

Alors, bonne et joyeuse naissance à chacun.

mercredi 23 décembre 2020

Abwoon D'bashmaya (The Lord's Prayer in Jesus native language)

Traduction

 Abwûn

Oh Toi, de qui vient le souffle de vie,

d'bwaschmâja
qui remplit tous les domaines du son, de la lumière et des vibrations.

Nethkâdasch schmach
Que votre lumière soit expérimentée dans mon extrême sainteté.

Têtê malkuthach.
Votre domaine céleste approche.

Nehwê tzevjânach aikâna d'bwaschmâja af b'arha.
Que Ta volonté se réalise - dans l'univers (tout ce qui vibre) comme sur terre (qui est matérielle et dense).

Hawvlân lachma d'sûnkanân jaomâna.
Donnez-nous la sagesse (compréhension, assistance) pour nos besoins quotidiens,

Waschboklân chaubên wachtahên aikâna daf chnân schwoken l'chaijabên.
détachez les chaînes des fautes qui nous lient, (karma) comme nous lâchons la culpabilité des autres.

Wela tachlân l'nesjuna Ne nous perdons
pas dans les choses superficielles (matérialisme, tentations communes),

ela patzân min bischa.
mais soyons libérés de ce qui nous éloigne de notre véritable but.

Metol dilachie malkutha wahaila wateschbuchta l'ahlâm almîn.
De Toi vient la volonté qui travaille, la force vive d'agir, le chant qui embellit tout et se renouvelle d'âge en âge.

Amen.
Scellé dans la confiance, la foi et la vérité. (Je confirme de tout mon être)

Voici une autre traduction:

Ô Birther du Cosmos, concentre ta lumière en nous - rend-la utile
Crée ton règne d'unité maintenant
Ton unique désir agit alors avec le nôtre,
Comme en toute lumière,
Alors sous toutes les formes,
accorde-nous ce dont nous avons besoin chaque jour en pain et perspicacité:
Lâchez les cordes des erreurs qui nous lient,
Alors que nous libérons les brins que nous détenons de la culpabilité des autres.
Ne laissez pas les choses de surface nous induire en erreur,
mais libérez-nous de ce qui nous retient.
De toi est née toute volonté dominante,
Le pouvoir et la vie à faire,
Le chant qui embellit tout,
D'âge en âge, il se renouvelle.
Je l'affirme de tout mon être.

mardi 22 décembre 2020

Andrea Bocelli - Besame Mucho - Embrasse moi beaucoup...

                                              Embrasse moi, Embrasse moi beaucoup
                                          Comme si cette nuit était
                                         La dernière fois
 
                                              Embrasse moi, Embrasse moi beaucoup
                                             Car j'ai peur de te perdre
                                           Te perdre à nouveau

JE SUIS DIEU, TOI AUSSI #15 C'est si simple!

mardi 15 décembre 2020

Passé, présent, futur.

- Bonjour, je suis historien, et je m'intéresse au passé.

- Bonjour, je suis astrologue, et je vois l'avenir.

- Bonjour, je suis un enfant, et je ne comprend pas ce que vous dites.

- Et oui, dit le sage, grandir, pour la plupart, c'est désapprendre à vivre le présent...

mardi 8 décembre 2020

La course autour du monde

 

Ce porte containeurs a perdu ou vu endommagés 1 900 de ces containeurs il y a qq jours.

La technologie est partout, on l’a vu, mais elle a fait un pas de plus encore : on a installé sur certains bateaux un système de détection des OFNI (Objet Flottant Non Identifié). Comme sur nos routes encombrées, la mer est le moyen le plus vaste pour convoyer toutes sortes de marchandises. Des milliers de cargos et porte-conteneurs transportent du fret et des centaines de milliers de conteneurs, dont environ 1 400 (officiellement) tombent à l’eau chaque année. Ainsi ces grosses boites (comme des camions) flottent plus ou moins semi-immergées avant de sombrer par le fond. A chaque course des bateaux heurtent en aveugle ces OFNI ou des billes de bois, ou un mammifère marin. Avec la vitesse, avec ces nouveaux appendices, et surtout la mer poubelle (filets, plastiques…), bref autant de risques qui ont un coût matériel mais parfois humain. Quelle solution ? Impossible de surveiller la mauvaise conduite de tous ces gens de mer pour punir ceux qui sont responsables de méfaits. Alors on installe en tête de mât une sorte de détecteur d’OFNI jusqu’à environ 600 m qui déclenche une alarme afin de prévenir le marin. De même au niveau de la quille un appareil envoie des ondes censées éloigner les mammifères marins. 

C’est évident qu’on n’arrêtera pas les courses. Pourtant il y a de plus en plus de casse. Plus on va vite, plus on augmente les risques, à tous les niveaux. On peut avoir un très bon bateau, être parmi les marins les plus expérimentés, et casser, ou l’inverse : avoir un bateau ancien, un budget dix fois moindre, moins d’expérience, et finir. Le Vendée Globe a cette particularité qu’en moyenne la moitié seulement des bateaux terminent. Tous les participants le savent, mais c’est impossible à intégrer. Quand l’accident arrive, il n’y a plus qu’un marin qui pleure, qui mettra sans doute des mois, ou des années à digérer l’évènement. Derrière tout ça, il y a une équipe, un ou des sponsors, pas forcément une assurance (c’est une autre histoire en soi), et surtout l’engagement d’un marin depuis des années. Certains ont tout misé sur la course au dépend de tout le reste, maison, famille, etc… et vont tout perdre (maison, famille), et payer pendant des années pour rembourser leurs dettes. Cette course est folle à bien des niveaux.

Premier démâtage lors de cette course, 8 jours après le départ...

Pour gagner, il faut de la chance, même pour terminer. Il y a des bateaux qui changent de propriétaire à chaque course, presque tous d’ailleurs, et certains n’ont jamais fini une seule fois, il y a toujours eu un accident, la faute à pas de chance pourrait-on dire ! De même certains ont pris plusieurs départs mais ne sont jamais arrivés à finir. Y a-t-il un karma ? Plusieurs ont démâté au bout de 24 heures, alors que la course est censée durer environ  trois mois ! Vous imaginez ?