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samedi 28 août 2021
samedi 14 août 2021
jeudi 12 août 2021
Aux portes du changement
Le climat change. On en parle de plus en plus, avec articles, émissions, documentaires, films. Les chiffres sont là, les constats, les photos. Le dernier rapport du GIEC vient de tomber avec des conclusions flagrantes. Y aura t-il une réaction de la part des gouvernements, des entreprises, des responsables et décideurs à échelle collective? J'en doute. En tout cas la réponse ne sera pas à la hauteur des problèmes mis en avant. Suite aux premières études et alertes du GIEC en 1990, on a créé les fameuses COP (Conférences des Parties) où les pays se rencontrent pour fixer des objectifs en vue de combattre le réchauffement planétaire. Le problème c'est que non seulement certains pays font barrage, mais surtout que les promesses ne sont pas tenues. Le mot cop en anglais signifie flic! On ne peut que constater que ces cop (flic) se mettent hors la loi à chaque fois. La prochaine COP a le numéro 26 (rien que ça) et se tiendra prochainement à Glasgow (effectivement la glace go...).
Il y a des cycles dans la nature, glaciation, réchauffement, c'est un fait. Mais les rapports concluent que les activités humaines aggravent considérablement la situation, année après année. Au début on ne voulait pas entendre, puis on a commencé à reconnaître, à en parler, mais dans les faits, rien ou si peu. Aujourd'hui les catastrophes se multiplient partout dans le monde et de façon de plus en plus régulières : fonte des glaciers, montée des eaux, érosion des côtes, inondations, grêle, incendies gigantesques, sécheresse, élévation des températures (dans des zones normalement froides entre autres), fonte du permafrost, cyclones, tsunamis, sans parler des différentes pollutions chimiques, plastiques, de la disparition des espèces...
Greta Thornberg disait son regret que les membres du GIEC ne proposaient pas de solutions à leur constat alarmiste. Qu'ils disent ou ne disent pas, je ne crois pas que cela changerait grand chose. Le grand changement signifierait non seulement décroître mais aussi se priver, passer du toujours plus à de moins en moins, genre zéro déchet à tous les niveaux. Qui pourrait imposer ce genre d'attitude? Il serait démis de ses fonctions rapidement ou aurait un accident. Il faut du travail pour tous et donc produire sans cesse, c'est le discours politique des dirigeants et de leurs cop - ains lobbyistes. Voilà pourquoi la situation me semble insoluble, ce qui n'empêche pas chacun de faire selon sa conscience, et de ne pas contribuer à la maladie de notre planète. Le problème de fond est l'ego, le désir, le pouvoir, l'avoir. La solution est dans l'être. Cette transformation prend du temps, c'est comme ça, c'est la vie. Vu d'une autre façon, ce qui arrive doit arriver, ce n'est pas l'homme qui maîtrise, encore moins quand il est inconscient à ce point.
Il y a longtemps j'avais lu un livre sur le peuple hunza (au nord du Pakistan). Il était dit qu'il vivait facilement centenaire, tout en travaillant aux champs, qu'il y avait une grande solidarité, qu'il mangeait frugalement, entre autres des abricots qu'il faisait sécher, et que leur peu de ressources les obligeait à jeuner environ un mois chaque année pour tenir jusqu'à la première récolte. Une eau pure, pas de maladies, et peu d'enfants pour ne pas être dépassés par leur peu de ressources. Un ensemble qui les maintenait heureux, en bonne santé et autonomes. J'appelle ça intelligence, savoir vivre en harmonie. Les choses ont bien changé pour eux depuis.
Si la terre, malmenée, réagit à sa façon, il semble que les hommes ont besoin d'être bousculés sérieusement pour évoluer, une bonne crise en quelque sorte. Il semblerait que ce fameux virus, quelle que soit la manière dont il est apparu, joue un rôle déclencheur. Les astres semblent indiquer une période chaotique commençant en 2020, comme par hasard.
La meilleure prévention semble être de privilégier l'intériorité, et de suivre son intuition.
mardi 10 août 2021
Il y a dix ans
J'étais parti pour l'Italie, pays de mon coeur où j'ai vécu plus d'une année, où j'ai fait de belles rencontres, et suis retourné tant de fois. Je voulais préparer un voyage pour un groupe dans la région d'Assise à la rencontre de différents ermitages où avait séjourné Saint François.
Avant de passer la frontière, je décidais tout d'un coup, d'aller voir la Vallée des Merveilles dans le Mercantour, près de Tende. J'en avais entendu parler il y a bien longtemps, mais n'étais jamais venu. J'en profitais pour faire ma première via ferrata. Après avoir fait la randonnée autour de la vallée, je repris la route. Je rallumais le portable. Quelque temps après il sonne avec un message. On me dit qu'Arnaud vient de mourir, qu'il y aura une veillée dans deux jours, ouverte à tous, et l'enterrement le lendemain. Impossible de savoir de qui vient le message. Mais j'ai été prévenu. Je décidais bien sûr de faire demi-tour pour me rendre à l'ashram. Si j'avais été plus loin, en Italie, je ne sais pas si j'aurais fait demi-tour aussi facilement. Mais la vie en avait décidé ainsi. Je n'ai jamais pu remercier l'inconnu qui m'a prévenu.
Je suis arrivé le soir indiqué. Cela se passait dans le dojo. Au milieu le cercueil d'Arnaud reposait sur des tréteaux. Des bougies. Les gens arrivaient progressivement et s'asseyaient par terre dans le plus grand respect. Des chants s'élevaient. Une ambiance sacrée, comme rarement j'en ai vécue. Sa présence était indéniable. Un merci immense du fond du coeur...
lundi 9 août 2021
Questions
Quand il ne pleut pas, où est la pluie?
Quand il n'y a plus de vent, où est-il passé?
Quand tu ris de bon coeur, où est la tristesse que tu as connue?
Y a t-il quelque chose qui est toujours là?
Ou une non chose?
Alors que tout change tout le temps.
Y a t-il une impermanence observable?
Une absence infinie de saisie?
jeudi 5 août 2021
Ego et Esprit
Quand l'ego pleure pour ce qu'il a perdu
L'esprit se réjouit de ce qu'il a trouvé.
dicton soufi