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vendredi 24 décembre 2021

C'est quoi le meilleur?

Y a t-il une situation meilleure qu'une autre?
C'est quoi meilleur? Déjà, c'est variable selon l'âge.
Un enfant voudra une famille aimante par dessus tout, une maman douce et un papa qui joue avec lui.
Un adolescent un monde juste et équitable.
Un adulte un métier dans lequel s'épanouir, un besoin de reconnaissance, gagner de l'argent, se marier, créer une famille, ou tout autre chose...
Si un minimum n'a pas été reçu, l'individu sera peut être dans la réaction permanente, le refus, la frustration, la jalousie, etc... 
Selon la vie, on peut trouver que c'était mieux avant, ou que l'on a bien récupéré la situation, ou que l'on se sent une victime.
Il y a tellement de situations différentes, tellement d'histoires personnelles ahurissantes ou extraordinaires, et tellement de façons de les vivre.
Entre ceux qui n'ont pas connu leurs parents, ou les ont perdus jeunes, ont été battus, violés, ne savent pas ce qu'est la tendresse, la reconnaissance, la simple gentillesse, n'ont pas eu de cadeaux, et ceux qui ont baigné à l'inverse dans l'étouffement de l'avoir ou l'attention la plus grande, il y a toutes les gammes possibles.
Il y a les maladies plus ou moins graves, les accidents, les imprévus, les séparations, les pertes de travail ou d'argent...
Tellement de possibles. Le monde est ce qu'il est, on ne choisit pas (en fait c'est plus subtil que ça). Tellement de choses arrivent qu'on n'a pas demandé. Certaines personnes, que la vie n'a pas épargné, s'en servent comme tremplin, et deviennent des artistes, des penseurs, des psychologues, ou des chefs d'entreprise. D'autres, gâtés on ne peut plus, n'arrivent pas à être indépendants. Tous les schémas sont possibles, le mal aimé donne à n'en plus finir, le riche devient égoïste, ou l'inverse.
A la fin de sa vie on fait les comptes, combien se plaignent, combien ne regrettent rien, combien sont simplement tranquilles, en accord total avec la vie? Beaucoup ne voudraient pas que leur corps vieillisse, même s'ils ne sont pas malades. La grande culture, la grande réussite, le grand pouvoir, ne leur a servi en rien à comprendre et accepter l'inévitable.
Qu'est-ce qui est vraiment important? 
On sait bien que ce sont les difficultés qui font évoluer. Chacun les siennes, ne comparons pas, chacun se débrouille avec sa propre vie. 
Grandir c'est accepter, c'est devenir tolérant, et parfois même aimant. Ce qui nous bouscule nous rend plus humble. Le facile artificiel peut vite nous conduire à la prétention et à l'arrogance.
Le meilleur n'existe pas, ni le pire, ce sont des jugements liés à l'incompréhension.

Qui voudrait naître dans une étable et mourir crucifié et quasiment abandonné à 33 ans?
Qui voudrait naître fils de roi pour tout lâcher à l'âge de se marier, découvrir la souffrance liée à la vie, et mener une vie de vagabond à l'écart du monde?

Je vous souhaite un joyeux Noël dans la paix du coeur.



2 commentaires:

Anonyme a dit…

Joyeux Noël à toi aussi Yannick. La paix et la sérénité à toi...
Brigitte (Marseille)

yannick a dit…

Merci Brigitte, you too.