1968 : Année révolutionnaire dans plusieurs pays, en particulier en France.
Cette année là, Yvan Amar, âgé de 19 ans, qui avait déjà lu Les Grands Initiés d'Edouard Schuré, et qui y avait découvert cette relation entre un maître et son disciple, rencontre à Nice celui qui le premier l'a mis sur la voie. Il revenait de l'Inde, avait l'apparence d'un sadhu indien, version occidentale. Cette rencontre fut décisive. Cet ami, en une journée, lui parle d'enseignants spirituels en Inde, lui fait découvrir la nourriture végétarienne, lui apprend à chanter les mantras et l'initie à la pratique de la méditation! Il lui conseille aussi d'acheter L'Enseignement de Ramakrishna. Une journée décisive dans la vie d'Yvan.
A l'automne 1969, il part vers l'Inde en stop, direction Rishikesh au bord du Gange, aux pieds de l'Himalaya. Il était persuadé de trouver l'homme qui allait répondre à son questionnement.
Il va rencontrer d'abord des Canadiens; l'un d'eux avait entendu parler d'un sage qui vivait sur une île forestière, au milieu du Gange. Puis une Américaine ayant passé de nombreuses années en Inde, lui confie qu'un seul homme pouvait à ses yeux être qualifié de maître, de guru authentique : il vivait sur une petite île forestière, au milieu du Gange. Le lendemain, une européenne, lui dit qu'elle avait rencontré un sage qui vivait sur une île forestière, au milieu du Gange, et que depuis elle voulait suivre son enseignement. Elle lui montra le livre de cet homme, qui était Chandra Swami. Dès qu'il le vit en photo, il se sentit appelé. Il emprunta le livre, qu'il lut d'une traite, en recopia les trois quart pendant la nuit, car il était difficile de s'en procurer. Le lendemain, il rend le livre à cette femme qui lui explique comment se rendre auprès de Chandra Swami. Il partit aussitôt. Cela faisait à peine quinze jours qu'il était en Inde.
Tiré du livre d'Yvan Amar : L'Effort et la Grâce
Ayant entendu récemment une histoire de ce genre, j'ai relu les premières pages du livre d'Yvan Amar. C'est toujours fascinant de découvrir comment la vie répond à l'appel, quand celui-ci est intense.
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