Ne demandons pas trop fort à ce qu'il arrive quelque chose ou qu'il n'arrive rien.
On voudrait le meilleur et éviter le pire, c'est humain.
Qui n'a que le meilleur? Qui n'a que le pire?
A trop vouloir demander, c'est se considérer comme en manque permanent.
Qui sait ce que la vie réserve?
Et au bout du compte, lorsqu'on se retourne, tout n'était-il pas pour le mieux?
Et si le soi disant pire n'était juste là que pour nous faire grandir!
On n'a qu'à essayer une journée, se convaincre que tout ce qui va arriver est là pour nous aider à grandir. Comment ça, il ne se passe rien ce jour là? Justement c'était pour tester notre patience, notre bonne volonté à vraiment jouer. Bon on recommence le lendemain. Là c'est un super truc qui se présente. Alors comment grandit-on là dedans?
A chacun sa réponse.
Pour moi grandir, c'est se sentir petit, perdre de sa prétention, savoir se taire, savoir que rien n'est définitif, que la roue tourne, et qu'il vaut mieux regarder le centre que la périphérie.
Et si s'abandonner faisait arriver les choses plus vite. Quelles choses? Ce que l'on a à vivre pour grandir.
Quoiqu'il arrive, je ne décide plus, je prends, j'ouvre mes paumes et mon coeur. Pourquoi je ne remercierais que le bon? Difficile exercice en vérité. Mais il n'est pas interdit d'essayer.
D'ailleurs on peut essayer une semaine, juste une semaine, une sainte semaine.
Bonne semaine sainte!
Partager des moments de vie, des petits riens, des grands tout, oser l'authentique...
Membres
mardi 30 mars 2010
vendredi 26 mars 2010
A lire
Ordinateur out depuis une semaine, quel manque. Plus de travail, plus de mail, plus de blog, c'est la grande solitude ou la démonstration de ma dépendance. Heureusement mon fils qui vient d'arriver me dépanne de son mac avec lequel je patauge...
Du coup reflirtant avec une librairie je tombe sur un livre de Yongey Mingyur Rinpotche : Bonheur de la méditation. C'est un grand maître tibétain, très jeune, réincarnation vraisemblable de Kangyur Rinpotche, qui fit sa première retraite de 3 ans a 13 ans. Du jamais vu.
Toujours est il que rompu a la pratique tibétaine traditionnelle et a la mentalité occidentale, il est en lien avec divers scientifiques internationaux, et a participe a des recherches sur les effets de la méditation sur le cerveau et le bonheur. Il y a des zones repérées dans le cerveau correspondant au bonheur, a l'amour, a l'empathie... Les tests ont montre que les meditants ayant quelques milliers d'heures de pratique arrivaient a des résultats extraordinaires compares a ceux qui s'exerçaient depuis une semaine pour les besoins de ces tests. Les chercheurs pensaient même que les appareils fonctionnaient mal tellement les resultats depassaient l'imaginable.
Le reste du livre c'est pratique de pratique...
C'est Sevim qui m'avait cite ce livre il y a quelques jours, merci Sevim.
lundi 22 mars 2010
dimanche 21 mars 2010
Julia Roberts
Je vous avais parlé du livre d'Elisabeth Gilbert, le voila transformé en film, avec Julia Roberts dans son propre rôle. Gageons qu'après le succés du livre, le film ne passera pas inaperçu. Sortie le 26 septembre en France.
C'est le genre d'histoire qui fait rêver (quand on connait la fin). Une femme (l'auteur) vit un divorce difficile après une vie bien rangée, elle décide de partir voyager pour elle, prendre le temps de vivre, d'abord l'Italie, où elle mange, puis l'Inde, où elle rencontre son guide spirituel, enfin Bali, où elle rencontrera l'amour, d'où le titre.
Je suis bien allé en Italie, en Inde aussi, mais pas encore à Bali...
samedi 20 mars 2010
vendredi 19 mars 2010
Record de vitesse
Ils devraient normalement arriver demain à Ouessant et battre le record du tour du monde à la voile en 48 jours et quelques heures, soit deux jours de moins que le précédent record.
A l'image de notre monde la course aux records est devenue une affaire d'argent et de technologie.
Là ce n'est pas une course où il y a plusieurs bateaux, c'est juste tenter de battre un record de vitesse. Sachant que l'on peut avoir une idée de la météo sur une semaine, il s'agit de partir au meilleur moment, choisir une bonne fenêtre météo comme on dit.
Ensuite on sait quelles sont les allures du bateau les plus rapides en fonction du vent, la voilure à porter en fonction de sa force et de sa direction, on appelle ça les polaires de vitesse. Tout est dans l'ordinateur. Les prévisions des fichiers météo arrivent dans l'ordinateur, on mélange tout ça, et le navigateur dit par où il faut passer, avec le vent le plus efficace, la voilure adéquate. C'est de la navigation ordinée. Ca ressemble à comment on fait un tube pour qu'il se vende ou une émission télé qui cartonne...
Bien sur il y a toujours des inconnues, heureusement pour la vie, mais on évite les zônes sans vent, autant que possible, ou les gros coups de vent, qui risquent de casser ces bateaux assez fragiles par ailleurs.
Un record, c'est un record, alors tout est bodybuildé. Il y a quand même un sponsor derrière à honorer! C'est ce qu'on appelle du professionnalisme.
C'est sur que ça va très vite, 30 - 35 noeuds, alors que quand je dépasse 7 - 8 noeuds en bateau je commence à sentir la vitesse. Rien de comparable.
C'est leur troisième essai, les deux précédents s'étaient arrêtés pour des problèmes structurels.
Allez bravo, mais vous ne me faites pas rêver!
A l'image de notre monde la course aux records est devenue une affaire d'argent et de technologie.
Là ce n'est pas une course où il y a plusieurs bateaux, c'est juste tenter de battre un record de vitesse. Sachant que l'on peut avoir une idée de la météo sur une semaine, il s'agit de partir au meilleur moment, choisir une bonne fenêtre météo comme on dit.
Ensuite on sait quelles sont les allures du bateau les plus rapides en fonction du vent, la voilure à porter en fonction de sa force et de sa direction, on appelle ça les polaires de vitesse. Tout est dans l'ordinateur. Les prévisions des fichiers météo arrivent dans l'ordinateur, on mélange tout ça, et le navigateur dit par où il faut passer, avec le vent le plus efficace, la voilure adéquate. C'est de la navigation ordinée. Ca ressemble à comment on fait un tube pour qu'il se vende ou une émission télé qui cartonne...
Bien sur il y a toujours des inconnues, heureusement pour la vie, mais on évite les zônes sans vent, autant que possible, ou les gros coups de vent, qui risquent de casser ces bateaux assez fragiles par ailleurs.
Un record, c'est un record, alors tout est bodybuildé. Il y a quand même un sponsor derrière à honorer! C'est ce qu'on appelle du professionnalisme.
C'est sur que ça va très vite, 30 - 35 noeuds, alors que quand je dépasse 7 - 8 noeuds en bateau je commence à sentir la vitesse. Rien de comparable.
C'est leur troisième essai, les deux précédents s'étaient arrêtés pour des problèmes structurels.
Allez bravo, mais vous ne me faites pas rêver!
jeudi 18 mars 2010
Sauter
Pendant longtemps j'ai lu et entendu qu'il ne faut pas attendre que ça aille mieux (dans sa vie) pour enfin se dire que l'on aura le temps à ce moment là de vraiment pratiquer.
J'ai cru ça aussi, qu'il fallait plus de calme à l'extérieur, plus de temps personnel, pour se consacrer à ce que l'on croit être la pratique. Les années passent, et si l'on n'a pas compris que c'est archi faux, les cheveux blanchissent et l'on en est toujours au même point.
Bien sur quand on est pris dans des émotions perturbantes, il n'y a plus personne pour pratiquer, plus de témoin de ce qui se passe réellement.
Mais il n'y a aucune excuse pour ne pas pratiquer, y compris quand, apparemment, ça va mal.
Il faut accumuler des points quand ça va bien, c'est essentiel, afin de pouvoir affronter les moments plus difficiles, sinon c'est tout bonnement impossible.
Qu'est-ce que ça veut dire : facile, ou difficile?
Il me semble que l'on dise que ça va quand la vie va dans le sens où on l'entend, donc que sans aucun effort on accepte que ce qui arrive, arrive. En fait il n'y a aucune pratique, c'est de l'endormissement dans le confortable.
Et quand ça ne va pas, quand les évènements sont apparemment contre nous, on dit que la vie est difficile, ou que l'on a des difficultés. En fait c'est parce que l'on n'accepte rien du tout de ce qui arrive. On voudrait du différent.
On voudrait du confort, du rassurant, du non troublant...
Il faut se convaincre que la vie n'est rien de tout ça : il fait beau, il pleut, il grêle, il y a du vent, des tempêtes même. Rien ne dure, l'agréable comme le désagréable. Tout le monde sait ça, mais est-ce que l'on en est vraiment convaincu?
Savoir est une chose, en être convaincu en est une autre. Et souvent on en reste avec nos fonctionnements du savoir, autant dire de la merde en boite.
Alors quand les coups de la vie arrivent, qui est là?
Sauter dans le vide c'est accepter totalement d'être tel que l'on est, sans masque, sans armure, nu, dépouillé de tout, prêt à expérimenter la souffrance si c'est cela qui est à vivre.
Ce n'est pas que l'on va souffrir et mourir, c'est une croyance qu'il faut dépasser.
Si on rentre vraiment dans la douleur, quelque chose va se passer, dont on n'a pas idée. Le mental a des idées sur tout et empêche l'expérience de l'essentiel. Le coeur qui n'a pas peur de souffrir peut seul connaître la réalité du vivant.
Sauter sans parachute comme disait Chogyam Trungpa, parce que la bonne nouvelle c'est qu'il n'y a pas de fond.
Il faut tout vivre, il faut tout prendre. Le facile et le difficile.
Etre vraiment présent aux deux, tout en visant l'au delà.
Pas à pas, chaque instant est une occasion pour sauter.
Qui meurt ? Qui vit ?
J'ai cru ça aussi, qu'il fallait plus de calme à l'extérieur, plus de temps personnel, pour se consacrer à ce que l'on croit être la pratique. Les années passent, et si l'on n'a pas compris que c'est archi faux, les cheveux blanchissent et l'on en est toujours au même point.
Bien sur quand on est pris dans des émotions perturbantes, il n'y a plus personne pour pratiquer, plus de témoin de ce qui se passe réellement.
Mais il n'y a aucune excuse pour ne pas pratiquer, y compris quand, apparemment, ça va mal.
Il faut accumuler des points quand ça va bien, c'est essentiel, afin de pouvoir affronter les moments plus difficiles, sinon c'est tout bonnement impossible.
Qu'est-ce que ça veut dire : facile, ou difficile?
Il me semble que l'on dise que ça va quand la vie va dans le sens où on l'entend, donc que sans aucun effort on accepte que ce qui arrive, arrive. En fait il n'y a aucune pratique, c'est de l'endormissement dans le confortable.
Et quand ça ne va pas, quand les évènements sont apparemment contre nous, on dit que la vie est difficile, ou que l'on a des difficultés. En fait c'est parce que l'on n'accepte rien du tout de ce qui arrive. On voudrait du différent.
On voudrait du confort, du rassurant, du non troublant...
Il faut se convaincre que la vie n'est rien de tout ça : il fait beau, il pleut, il grêle, il y a du vent, des tempêtes même. Rien ne dure, l'agréable comme le désagréable. Tout le monde sait ça, mais est-ce que l'on en est vraiment convaincu?
Savoir est une chose, en être convaincu en est une autre. Et souvent on en reste avec nos fonctionnements du savoir, autant dire de la merde en boite.
Alors quand les coups de la vie arrivent, qui est là?
Sauter dans le vide c'est accepter totalement d'être tel que l'on est, sans masque, sans armure, nu, dépouillé de tout, prêt à expérimenter la souffrance si c'est cela qui est à vivre.
Ce n'est pas que l'on va souffrir et mourir, c'est une croyance qu'il faut dépasser.
Si on rentre vraiment dans la douleur, quelque chose va se passer, dont on n'a pas idée. Le mental a des idées sur tout et empêche l'expérience de l'essentiel. Le coeur qui n'a pas peur de souffrir peut seul connaître la réalité du vivant.
Sauter sans parachute comme disait Chogyam Trungpa, parce que la bonne nouvelle c'est qu'il n'y a pas de fond.
Il faut tout vivre, il faut tout prendre. Le facile et le difficile.
Etre vraiment présent aux deux, tout en visant l'au delà.
Pas à pas, chaque instant est une occasion pour sauter.
Qui meurt ? Qui vit ?
mercredi 17 mars 2010
Questions
mardi 16 mars 2010
chaînes
lundi 15 mars 2010
Négocier avec Dieu
Si on savait à l'avance ce que la vie nous réserve, s'y engagerait-on?
Peut être serions-nous assis sur un nuage en train de négocier avec Dieu...
"- Non mais vous me proposez un accident de voiture, la perte de ma mère alors que j'aurais à peine 10 ans, un divorce, un gosse délinquant, un vol de toutes mes affaires alors que j'aurais réussi, et de terminer malade avec une femme qui m'aime à la fin de ma vie? Je suis pas d'accord!"
Et Dieu de répondre :
" Vous aurez aussi une fille qui sera artiste et reconnue, l'accident de voiture vous permettra de vous engager sur une voie spirituelle, c'est après votre vol que vous rencontrerez une femme qui vous aime pour ce que vous êtes et non pas pour ce que vous possédez, quant à la maladie elle vous rendra vulnérable mais lumineux."
- Vous n'avez rien de mieux, je veux dire de plus facile?
- Si bien sur, j'ai quelques vies banales, sans trop de heurts, sans réussite dans aucun domaine, mais sans évolution non plus...
- N'y a t-il pas de vie agréable, où tout nous réussit?
- Non!
- C'est pas très marrant de descendre sur terre!
- Si c'était très marrant, vous en auriez vite marre. De toute façon marrant ou pas vous n'avez pas le choix. Par contre si vous acceptez ce qui vous est proposé, vous serez comblé.
- Comment ça, comblé, c'est pas possible?
- On peut pas vous le dire en haut, mais en bas, si vous le désirez vraiment, vous trouverez l'aide nécessaire.
- Finalement vaut mieux ne pas savoir.
- Je le crois aussi."
Peut être serions-nous assis sur un nuage en train de négocier avec Dieu...
"- Non mais vous me proposez un accident de voiture, la perte de ma mère alors que j'aurais à peine 10 ans, un divorce, un gosse délinquant, un vol de toutes mes affaires alors que j'aurais réussi, et de terminer malade avec une femme qui m'aime à la fin de ma vie? Je suis pas d'accord!"
Et Dieu de répondre :
" Vous aurez aussi une fille qui sera artiste et reconnue, l'accident de voiture vous permettra de vous engager sur une voie spirituelle, c'est après votre vol que vous rencontrerez une femme qui vous aime pour ce que vous êtes et non pas pour ce que vous possédez, quant à la maladie elle vous rendra vulnérable mais lumineux."
- Vous n'avez rien de mieux, je veux dire de plus facile?
- Si bien sur, j'ai quelques vies banales, sans trop de heurts, sans réussite dans aucun domaine, mais sans évolution non plus...
- N'y a t-il pas de vie agréable, où tout nous réussit?
- Non!
- C'est pas très marrant de descendre sur terre!
- Si c'était très marrant, vous en auriez vite marre. De toute façon marrant ou pas vous n'avez pas le choix. Par contre si vous acceptez ce qui vous est proposé, vous serez comblé.
- Comment ça, comblé, c'est pas possible?
- On peut pas vous le dire en haut, mais en bas, si vous le désirez vraiment, vous trouverez l'aide nécessaire.
- Finalement vaut mieux ne pas savoir.
- Je le crois aussi."
dimanche 14 mars 2010
samedi 13 mars 2010
Si vous avez du temps à perdre...
On a l'habitude de dire que la technologie nous fait gagner du temps.
Les voitures vont plus vite qu'à pied ou en vélo.
Les machines à laver la vaisselle ou le linge vous permettent de faire autre chose.
L'ordinateur, les portables, vous permettent de communiquer n'importe où en temps réel (cette notion de temps réel est d'ailleurs un gag en soi).
La cuisine surgelée, les plats préparés, etc, etc...
Donc on a plein de temps pour faire autre chose, ou ne rien faire d'ailleurs, pourquoi pas.
Or il s'avère que dans les sociétés industrielles, les gens sont pressés, stressés, impatients, agressifs, ... S'il y avait un temps dégagé pour faire soi disant ce que l'on a envie, cela devrait apaiser les tensions et rendre les gens plus heureux? Il n'en est rien. C'est un leurre.
Bien sur on va mettre moins de temps pour faire certaines choses, mais on va devenir esclave
d'un système qui crée de la dépendance. La technologie est comme un jeu qui crée du plaisir et de la dépendance. Le résultat est que plus on s'entoure de machines, objets, gadgets, moins on est en contact avec soi même. La technologie crée aussi du désir, ce qui est encore aggravant.
Yvan Illich avait démontré que le temps utilisé à travailler pour payer et entretenir sa voiture par exemple, comparé à un vélo, faisait que la différence en temps - distance était pas forcément à l'avantage de la voiture. Et ainsi de suite...
Le rêve de vacances genre plage déserte au soleil au bord d'une mer chaude, est absolument intenable dans le temps. Les gens s'ennuieraient. Ne rien faire est insupportable pour les enfants de la technologie. Et le temps que l'on peut soi disant gagner est plutôt utilisé à s'abrutir qu'à autre chose. Bien sur il y a des exceptions.
Avoir du temps pour être, me semble essentiel.
Le vrai temps est lent; celui auquel on est présent. L'autre ne fait que passer, et on dit qu'il passe vite.
Je suis persuadé que la lenteur est un bienfait, non pas qu'il ne faut pas aller vite par moments, mais que les vraies choses se font dans la durée.
Marcher 30 km et les faire en voiture n'ont strictement rien à voir. Prendre le temps c'est se confronter au temps, à la durée, à la longueur, et par là à soi même. C'est faire le choix de frôler ce qui est de l'ordre de l'éternel immobile.
Une parole citée par un tibétain à un occidental disait : "Vous avez une montre, mais vous n'avez pas le temps!"
Vivre au pas de son authenticité n'est pas chose évidente, pour peu qu'elle soit étouffée par notre monde technologique.
Les voitures vont plus vite qu'à pied ou en vélo.
Les machines à laver la vaisselle ou le linge vous permettent de faire autre chose.
L'ordinateur, les portables, vous permettent de communiquer n'importe où en temps réel (cette notion de temps réel est d'ailleurs un gag en soi).
La cuisine surgelée, les plats préparés, etc, etc...
Donc on a plein de temps pour faire autre chose, ou ne rien faire d'ailleurs, pourquoi pas.
Or il s'avère que dans les sociétés industrielles, les gens sont pressés, stressés, impatients, agressifs, ... S'il y avait un temps dégagé pour faire soi disant ce que l'on a envie, cela devrait apaiser les tensions et rendre les gens plus heureux? Il n'en est rien. C'est un leurre.
Bien sur on va mettre moins de temps pour faire certaines choses, mais on va devenir esclave
d'un système qui crée de la dépendance. La technologie est comme un jeu qui crée du plaisir et de la dépendance. Le résultat est que plus on s'entoure de machines, objets, gadgets, moins on est en contact avec soi même. La technologie crée aussi du désir, ce qui est encore aggravant.
Yvan Illich avait démontré que le temps utilisé à travailler pour payer et entretenir sa voiture par exemple, comparé à un vélo, faisait que la différence en temps - distance était pas forcément à l'avantage de la voiture. Et ainsi de suite...
Le rêve de vacances genre plage déserte au soleil au bord d'une mer chaude, est absolument intenable dans le temps. Les gens s'ennuieraient. Ne rien faire est insupportable pour les enfants de la technologie. Et le temps que l'on peut soi disant gagner est plutôt utilisé à s'abrutir qu'à autre chose. Bien sur il y a des exceptions.
Avoir du temps pour être, me semble essentiel.
Le vrai temps est lent; celui auquel on est présent. L'autre ne fait que passer, et on dit qu'il passe vite.
Je suis persuadé que la lenteur est un bienfait, non pas qu'il ne faut pas aller vite par moments, mais que les vraies choses se font dans la durée.
Marcher 30 km et les faire en voiture n'ont strictement rien à voir. Prendre le temps c'est se confronter au temps, à la durée, à la longueur, et par là à soi même. C'est faire le choix de frôler ce qui est de l'ordre de l'éternel immobile.
Une parole citée par un tibétain à un occidental disait : "Vous avez une montre, mais vous n'avez pas le temps!"
Vivre au pas de son authenticité n'est pas chose évidente, pour peu qu'elle soit étouffée par notre monde technologique.
vendredi 12 mars 2010
De l'émotion au sentiment pur
Encore un texte magistral d'Yvan AMAR.
"Ce que nous, nous connaissons de l'émotion, est le vécu de la relation émotionnelle gratifiante, centrée sur soi, sur sa propre gratification. Nous ne connaissons de l'émotion que ce qui est vécu, directement lié à un projet personnel, émotionnel.
Le sentiment, c'est la même émotion quand elle n'est plus centrée sur soi, mais mise au service du projet global de la conscience. Il est capital que ce potentiel soit préservé. On ne peut pas imaginer un être, dont la conscience est vraiment libre, qui serait dépourvu de capacité sentimentale. S'il ne ressentait pas de sentiment, dans le sens le plus noble, il manquerait quelque chose à cet être là.
Ce que nous, nous connaissons de l'émotion, est toujours lié à une expérience de la conscience séparée. L'émotion a toujours un objet : nous voulons, par exemple, être aimé, ou nous aspirons à pouvoir aimer l'autre.
Il n'y a pourtant rien de plus enfermant et emprisonnant que d'aimer quelqu'un! Et s'il est vrai que nous sommes tous à quémander de l'autre : "Aime-moi, aime-moi", ou : "Est-ce que tu m'aimes?", en fait, profondément en nous, quelque chose dit : "Mais surtout ne m'aime pas!" - ne m'aime pas, moi! Car, profondément, être aimé en tant qu'individu, c'est être enfermé dans cet individu, c'est devenir un objet aimé.
"Ce que nous, nous connaissons de l'émotion, est le vécu de la relation émotionnelle gratifiante, centrée sur soi, sur sa propre gratification. Nous ne connaissons de l'émotion que ce qui est vécu, directement lié à un projet personnel, émotionnel.
Le sentiment, c'est la même émotion quand elle n'est plus centrée sur soi, mais mise au service du projet global de la conscience. Il est capital que ce potentiel soit préservé. On ne peut pas imaginer un être, dont la conscience est vraiment libre, qui serait dépourvu de capacité sentimentale. S'il ne ressentait pas de sentiment, dans le sens le plus noble, il manquerait quelque chose à cet être là.
Ce que nous, nous connaissons de l'émotion, est toujours lié à une expérience de la conscience séparée. L'émotion a toujours un objet : nous voulons, par exemple, être aimé, ou nous aspirons à pouvoir aimer l'autre.
Il n'y a pourtant rien de plus enfermant et emprisonnant que d'aimer quelqu'un! Et s'il est vrai que nous sommes tous à quémander de l'autre : "Aime-moi, aime-moi", ou : "Est-ce que tu m'aimes?", en fait, profondément en nous, quelque chose dit : "Mais surtout ne m'aime pas!" - ne m'aime pas, moi! Car, profondément, être aimé en tant qu'individu, c'est être enfermé dans cet individu, c'est devenir un objet aimé.
S'il y a une réalité dans l'amour,
C'est qu'il ne rend pas aimé,
Il "amourifie".
L'amour rend amour,
L'amour n'aime pas, ne rend pas quelqu'un aimé,
L'amour transforme l'aimé en amour.
Sentiment pur.
Le sentiment abolit l'objet,
L'émotion enferme dans l'objet;
L'émotion revendique d'être aimé en tant qu'objet.
jeudi 11 mars 2010
Dubaï by night
Il se trouve que ces jours derniers j'étais à Dubaï! D'aucuns diront que j'ai de la chance. Oui, puisqu'on m'y invite pour exercer mon savoir faire. Toujours est-il que je suis encore tombé sous le charme de la démesure, en ayant déjà parlé l'an dernier.
Cette fois c'était au pied de la plus haute tour du monde (828 m, inaugurée le 4 janvier dernier).
Nous mangions dans un restaurant au bord du gigantesque bassin que vous pouvez voir. C'était le soir et donc il faisait nuit. Tout d'un coup un spectacle de jet d'eau démarre au son d'une musique, et captive tout les gens au bord du bassin.
Les jets d'eau fonctionnent selon la musique. Ils montent, descendent, tournent, virevoltent, c'est un véritable ballet prenant des formes géométriques diverses, et créant, en fonction de la hauteur, des bruits différents liés à la chute de l'eau. Tout est réglé par ordinateur. C'est absolument magique. J'étais comme un gosse, fasciné.
Il y en a plusieurs dans la soirée, avec des musiques différentes.
Spectacle quotidien et gratuit, mais qui doit coûter très cher. Grandiose!
mercredi 10 mars 2010
L'ensemble est plus que la somme des parties
Yvan était un homme rare, d'une intelligence, d'une compréhension, d'une inspiration au dessus du lot. Il rendait intelligents ceux qui l'écoutaient. Ecoutons le.
"Il est une loi que l'on retrouve partout, et qui est valable dans le monde de la spiritualité : l'ensemble est toujours plus que la somme des parties. Accumuler ou additionner des parties ne donnera jamais l'expérience de l'ensemble. L'accumulation, l'addition d'expériences, ne peut pas éveiller à l'intelligence de l'ensemble de la vie. Si cela est vrai, si l'ensemble est plus que la somme des parties, cela sous-entend, d'une certaine façon, que la partie est plus que la partie; ce n'est pas évident à première vue, je dirais que c'est très optimiste. Mais si l'ensemble est plus que la somme des parties, cela veut dire que la partie bénéficiant de cette intelligence de l'ensemble est obligatoirement plus qu'une simple partie
D'une certaine façon, je vous dis cela pour vous obliger à considérer avec une autre confiance la partie que vous êtes, ou que vous croyez être, et qui baigne dans cette intelligence là. Si l'ensemble est plus que la somme des parties, alors la partie que vous êtes est plus que la partie que vous croyez être.
Vivons plus intimement avec cette partie là, explorons là ensemble."
mardi 9 mars 2010
Vieillir
Vieillir, c'est forcément perdre les proches, les amis, en tout cas ceux que l'on a côtoyés. Ainsi mon père me disait que son dernier ami, avec qui il parlait de temps en temps, était mort, qu'il n'avait plus d'amis.
A la fois c'est vrai, et en même temps qui nous empêche d'avoir des amis de tous ages? Les jeunes ont besoin de l'expérience des gens agés, et les vieux ont besoin de l'innocence des enfants.
Que l'automne côtoie le printemps. Que les bourgeons fréquentent les feuilles sèches.
Devenir de beaux vieillards n'est-ce pas une vraie réussite?
Ouvrir son coeur et apprendre à sourire, c'est certainement s'attirer de nouveaux amis.
Il n'est pas trop tard pour essayer.
A la fois c'est vrai, et en même temps qui nous empêche d'avoir des amis de tous ages? Les jeunes ont besoin de l'expérience des gens agés, et les vieux ont besoin de l'innocence des enfants.
Que l'automne côtoie le printemps. Que les bourgeons fréquentent les feuilles sèches.
Devenir de beaux vieillards n'est-ce pas une vraie réussite?
Ouvrir son coeur et apprendre à sourire, c'est certainement s'attirer de nouveaux amis.
Il n'est pas trop tard pour essayer.
Quitter la propriété
"L'un des points importants de notre démarche est de voir comment naît en nous la propriété, et comment le fait de grandir relève de quitter la propriété.
Nous ne pouvons pas être propriétaires des résultats de notre démarche. Le travail est un grand processus d'humiliation, mais pas de dévalorisation. Nous sommes humiliés au niveau de notre arrogance, mais pas dévalorisés pour autant...
Nous voudrions malgré nous voir d'immenses résultats au travers de notre démarche. Cela n'existe pas, ce n'est pas ainsi que cela se passe. L'énergie grandit sans nous envoyer de grands résultats à la figure, de grandes prouesses, de grandes preuves.
Sur ce chemin là, il n'y a pas d'autre preuve que l'épreuve par laquelle nous passons à chaque instant. Et quand on grandit, on ne grandit pas plus qu'un autre ou plus que la veille. On ne peut d'ailleurs pas grandir moins non plus."
Yvan AMAR (La pensée comme voie d'éveil).
Nous ne pouvons pas être propriétaires des résultats de notre démarche. Le travail est un grand processus d'humiliation, mais pas de dévalorisation. Nous sommes humiliés au niveau de notre arrogance, mais pas dévalorisés pour autant...
Nous voudrions malgré nous voir d'immenses résultats au travers de notre démarche. Cela n'existe pas, ce n'est pas ainsi que cela se passe. L'énergie grandit sans nous envoyer de grands résultats à la figure, de grandes prouesses, de grandes preuves.
Sur ce chemin là, il n'y a pas d'autre preuve que l'épreuve par laquelle nous passons à chaque instant. Et quand on grandit, on ne grandit pas plus qu'un autre ou plus que la veille. On ne peut d'ailleurs pas grandir moins non plus."
Yvan AMAR (La pensée comme voie d'éveil).
lundi 8 mars 2010
Au delà de la différence
Lorsque j'ai vu la première image, je ne me suis pas rendu compte que le Zen est plutôt associé à l'homme. Par contre en faisant les deux suivantes, j'étais un peu choqué par la discrimination entre homme et femme, pour prier dans les pays musulmans.
Du coup j'ai associé les deux. Il est vrai que les monastères zen sont surtout masculins, et que les mosquées sont fréquentées par les hommes.
Tenzin Palmo soulève ce problème dans le Bouddhisme tibétain, et a trouvé son rôle : redonner les possibilités d'un vrai enseignement à ce qui n'était réservé jusque là qu'aux hommes.
En tant qu'homme, et je vais parler pour moi, j'ai du mal à réaliser l'imprégnation culturelle multi séculaire de ce sexisme ancestral. C'est évident que cela joue dans des comportements de base même et encore chez des hommes qui se veulent dans une démarche d'évolution. Que de vigilance et de remise en question pour vivre vraiment l'égalité.
La photo a été prise hier dans un grand centre commercial à Dubaï.
Notez au moins que les femmes ont l'air pleines de lumière!
jeudi 4 mars 2010
Merci
Je veux juste dire merci.
Merci à ceux qui laissent des commentaires et à ceux qui n'en laissent pas.
Merci à ceux qui fréquentent ce blog comme un rendez-vous quotidien.
Dans ce lien invisible qui se tisse, il y a un appel, une communion.
Chacun à sa façon contribue à la rencontre.
Nous sommes tous des visiteurs
A la recherche du bonheur.
Puisse t-il grandir en chacun.
Merci à ceux qui laissent des commentaires et à ceux qui n'en laissent pas.
Merci à ceux qui fréquentent ce blog comme un rendez-vous quotidien.
Dans ce lien invisible qui se tisse, il y a un appel, une communion.
Chacun à sa façon contribue à la rencontre.
Nous sommes tous des visiteurs
A la recherche du bonheur.
Puisse t-il grandir en chacun.
mercredi 3 mars 2010
Le papillon noir
"Il est parfois plus facile de perdre ceux qu'on aime
que les voir changer"
Richard Moss (Le papillon noir)
juste l'essentiel
N'aie pas peur, tout va bien,
je t'aime...
Allez écouter le témoignage de Marie de Hennezel sur Phytospiritualité
mardi 2 mars 2010
Tempête
L'attrait de la mer, c'est quelque chose. Je sais, pour l'avoir vécu, combien c'est agréable d'habiter au bord de l'océan. Ca fait vacances. Le vent, la mer, lave l'esprit; le regard se perd, on sent une présence sans cesse renouvelée. Les mouettes, les bateaux, les vagues...
Quand j'étais gosse, et que le vent soufflait, j'allais voir les vagues qui jaillissaient de derrière les rochers comme des geysers. On s'approchait au plus près, on appréciait si la vague allait monter haut ou pas, on restait jusqu'au dernier moment, puis on s'enfuyait en criant.
Petit à petit les maisons ont envahi le bord de mer, les coins sauvages ont disparu, on a fait des murs, des digues, des parkings, bétonné...
Je connais des maisons construites trop près de l'eau qui se sont effondrées.
L'homme croit toujours qu'il est le plus fort. On ne peut rien contre les éléments en furie. Il vaut mieux ne pas tenter le diable en construisant sur des endroits à risques, même s'il ne s'est rien passé pendant des dizaines d'années.
Lorsqu'on observe cette tempête, il y a eu un concours de circonstances inoui.
Une tempête arrive, OK, c'est normal. Mais c'est la période des plus grandes marées de l'année. En Atlantique, il peut y avoir des marées qui sont variables selon les saisons et la lune, faisant des différences de 2-3 m entre marée basse et marée haute à 6 ou 7 m voire 12 m dans certains endroits par fort marnage.
Il se trouve que la tempête a été la plus forte, ou quasiment, au moment de la haute mer, donc l'eau monte plus haut, normal.
Normal mais pas de chance pour ceux qui étaient en dessous de ce niveau très haut de la mer.
Il se trouve en plus un effet de surcote (effet d'une rapide différence de pression atmosphérique sur la surface de la mer qui la fait monter un peu plus, là sans doute 1,20 m).
Qu'est-ce à dire? Qu'il y a eu une conjugaison de phénomènes peu ordinaires qui se sont ajoutés les uns aux autres au moment opportun. Une force terrible qui fait sauter les digues et envahit des zones protégées, mais inondables. Nous avons vu les images. On ne peut rien faire face à l'eau.
Je pourrais y aller des permis délivrés sur des zones où l'on n'aurait jamais construit avant, mais c'est une autre pression celle là.
Une amie me parlait à Noël des risques à habiter trop près de la mer dans ces temps où le climat du monde devient insécure.
On voit bien que le problème n'est pas que la mer monte de 30 ou 50 cm dans les prochaines années ou décennies, mais bien celui des phénomènes météorologiques exceptionnels ou de tremblements de terre, ou je ne sais quoi encore. Et quand plusieurs choses se surajoutent, cela devient exceptionnellement grave. Le moins qu'on puisse dire c'est que l'exceptionnel revient de plus en plus souvent.
Et si on doit payer la facture du viol fait à la terre depuis quelques décennies, j'ai bien peur que la note soit plus que salée au rythme où ça va...
Quand j'étais gosse, et que le vent soufflait, j'allais voir les vagues qui jaillissaient de derrière les rochers comme des geysers. On s'approchait au plus près, on appréciait si la vague allait monter haut ou pas, on restait jusqu'au dernier moment, puis on s'enfuyait en criant.
Petit à petit les maisons ont envahi le bord de mer, les coins sauvages ont disparu, on a fait des murs, des digues, des parkings, bétonné...
Je connais des maisons construites trop près de l'eau qui se sont effondrées.
L'homme croit toujours qu'il est le plus fort. On ne peut rien contre les éléments en furie. Il vaut mieux ne pas tenter le diable en construisant sur des endroits à risques, même s'il ne s'est rien passé pendant des dizaines d'années.
Lorsqu'on observe cette tempête, il y a eu un concours de circonstances inoui.
Une tempête arrive, OK, c'est normal. Mais c'est la période des plus grandes marées de l'année. En Atlantique, il peut y avoir des marées qui sont variables selon les saisons et la lune, faisant des différences de 2-3 m entre marée basse et marée haute à 6 ou 7 m voire 12 m dans certains endroits par fort marnage.
Il se trouve que la tempête a été la plus forte, ou quasiment, au moment de la haute mer, donc l'eau monte plus haut, normal.
Normal mais pas de chance pour ceux qui étaient en dessous de ce niveau très haut de la mer.
Il se trouve en plus un effet de surcote (effet d'une rapide différence de pression atmosphérique sur la surface de la mer qui la fait monter un peu plus, là sans doute 1,20 m).
Qu'est-ce à dire? Qu'il y a eu une conjugaison de phénomènes peu ordinaires qui se sont ajoutés les uns aux autres au moment opportun. Une force terrible qui fait sauter les digues et envahit des zones protégées, mais inondables. Nous avons vu les images. On ne peut rien faire face à l'eau.
Je pourrais y aller des permis délivrés sur des zones où l'on n'aurait jamais construit avant, mais c'est une autre pression celle là.
Une amie me parlait à Noël des risques à habiter trop près de la mer dans ces temps où le climat du monde devient insécure.
On voit bien que le problème n'est pas que la mer monte de 30 ou 50 cm dans les prochaines années ou décennies, mais bien celui des phénomènes météorologiques exceptionnels ou de tremblements de terre, ou je ne sais quoi encore. Et quand plusieurs choses se surajoutent, cela devient exceptionnellement grave. Le moins qu'on puisse dire c'est que l'exceptionnel revient de plus en plus souvent.
Et si on doit payer la facture du viol fait à la terre depuis quelques décennies, j'ai bien peur que la note soit plus que salée au rythme où ça va...
lundi 1 mars 2010
Chuttt...
Intégrant doucement le sens de cette chute (dont j'ai parlé il y a quelques jours), je crois que je vais faire chuttt...
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