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jeudi 12 septembre 2019

Direction : l'Aiguille du midi

Pour les vacances, je me suis dit que j'irais faire des choses auxquelles j'avais pensé mais que je n'avais pas faites encore.
Direction les Alpes. Puisque je ne pourrai pas monter au Mont Blanc, j'irai le voir de près. D'abord prendre le téléphérique qui conduit à l'Aiguille du midi, à une hauteur de 3 842 m. Ensuite prendre le tramway du Mont Blanc qui est utilisé pour monter au refuge du Goûter sur la voie la plus utilisée pour faire le Mont Blanc.


Pour monter à l'Aiguille du midi, il faut prendre le téléphérique qui part de Chamonix. Première chose : se renseigner sur la météo pour être sûr d'avoir du beau temps et donc la bonne visibilité des montagnes là-haut. Deuxième chose : y être tôt pour éviter la foule et donc la queue, soit avant 8 heures. Heureusement, façon de parler, il y a une caisse spéciale pour les handicapés, qui me fait éviter l'attente aux tickets et celle pour accéder à la cabine, sans parler du demi-tarif (car c'est cher).
On nous serre comme des sardines, 75 personnes, et nous voila partis. Dès les premiers moments s'échappent les commentaires des personnes apeurées, surtout si ça bouge un peu avec le vent. Dans ma tête, je calcule le poids des gens, les efforts que cela représente sur les câbles de la taille de mes poignets, et me dis que la cabine tient grâce aux soudures. Comment ne pas penser à la chute? Mais en même temps que peut-on y faire? Pas de peur, ni vertige, mais cela reste impressionnant.
Le premier tronçon nous emmène au plan de l'Aiguille à 2 317 m, d'où l'on découvre la haute montagne juste au dessus. On change de cabine. Je me mets près des fenêtres pour ne rien rater de la vue.
Le deuxième tronçon est plus costaud. On part sur une distance de 2 867 m entre les deux points d'appuis, vous imaginez les efforts! Il faut de bonnes fondations! C'est un travail absolument remarquable. Faut-il que l'homme soit ambitieux et acharné pour construire de telles oeuvres. Là, ça monte sérieusement. Les gens ne parlent pas tant, saisis qu'ils sont par le spectacle et le vide. On est emporté vers le ciel à la vitesse de 7 m par seconde, suspendu et passif. Il y a 500 m de vide sous nos pieds quand on est près d'arriver. A vivre...


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