Un visage rayonnant

 

L'abbaye Saint Michel de Cuxa se situe à côté de Prades dans les Pyrénées Orientales.

On y trouve une sculpture d'un visage souriant, rayonnant.

Fait assez rare dans l'art roman.

J'ai appris

 J'ai appris

J’ai appris… que lorsque l’on est amoureux…cela se voit.

J’ai appris… qu’il suffit d’une personne qui me dise que je lui ai amélioré sa journée…
pour améliorer la mienne.

J’ai appris… qu’il est plus important d’être gentil que correct.

J’ai appris… que je peux toujours prier pour quelqu’un quand je n’ai pas la force de l’aider 

d’une quelconque autre façon.

J’ai appris… que même si la vie veut que tu sois sérieux,

 tout le monde a besoin d’un ami pour se divertir.

J’ai appris… qu’il suffit parfois de tenir la main d’une personne, 

et d’un cœur qui comprend.

J’ai appris… que l’argent n’achète pas la classe.

J’ai appris… que ce sont les petites choses dans la vie qui la rendent aussi belle.

J’ai appris… que sous la cuirasse de chacun, il y a toujours quelqu’un qui veut être aimé et apprécié.

J’ai appris… que Dieu n’a pas tout fait en un seul jour… 

qu’est-ce qui me fait croire que j’y réussirais ?

J’ai appris… que quand tu veux te venger de quelqu’un… 

tu laisses seulement quelqu’un qui continue à faire du mal.

J’ai appris… que l’amour, non le temps… guérit les blessures.

J’ai appris… que le moyen le plus facile pour grandir en tant que personne, 

est de m’entourer de personnes plus intelligentes que moi.

J’ai appris… que chaque personne que tu connais… mérite d’être saluée avec un sourire.

J’ai appris…  que nul n’est parfait… tant qu’il ne se sent pas aimé de toi.

J’ai appris… que la vie est dure … mais moi encore plus.

J’ai appris… que les opportunités ne sont jamais perdues… 

celles que tu laisses tomber… quelqu’un d’autre les prendra.

J’ai appris… que lorsque tu gardes rancœur et amertume… le bonheur s’en va ailleurs.

J’ai appris… qu’il suffirait toujours d’utiliser de bonnes paroles… 

parce que demain on devra remanger.

J’ai appris… qu’un sourire est un moyen économique d’améliorer son aspect.

J’ai appris… que je ne peux pas choisir comment je me sens… 

mais je peux toujours y faire quelque chose.

J’ai appris… que lorsque ton fils à peine né, tient ton doigt dans son petit poing… 

il t’a accroché pour la vie.

J’ai appris… que tout le monde veut vivre en haut des cimes… 

mais que le bonheur et la croissance arrivent en escaladant.

J’ai appris… qu’il vaut mieux donner des conseils dans deux circonstances… 

quand ils sont demandés et lorsque la vie en dépend.

J’ai appris… que moins je gaspille de temps… plus je fais de choses.

Je ne sais pas d'où cela vient...

Savoir où taper!

Un jour un gros cargo a une panne de moteur qui l'oblige à rester à quai. L'armateur entend parler d'un vieux mécanicien qui fait des miracles. Il l'appelle et le fait venir. L'homme arrive avec sa trousse à outils. Il regarde partout et au bout d'un moment sort un petit marteau, et donne quelques coups sur une pièce. On met le moteur en route, et ça marche.

L'armateur, ravi, demande combien ça coûte. Le mécano répond : 10 000 euros!

- Mais comment se fait-il que ça coûte autant pour un simple coup de marteau? Envoyez-moi votre facture détaillée.

Le mécanicien envoie sa facture ainsi rédigée :

Coup de marteau : 2 euros.

Recherche de l'endroit où taper : 9 998 euros.

Lâcher

 Si la pratique est un effort, alors c'est l'ego qui se renforce

Lâcher est de l'ordre du non-effort, il suffit juste de s'ouvrir

Aucune demande de résultat, aucun but à atteindre

Juste maintenant, pas d'après

Etre d'accord avec tout ce qui passe

 Jusqu'à disparaître...

Et si en plus y'a personne ...

10 idées pour prendre le temps de vivre-

Le temps des vacances arrive. Sur la newsletter de Karuna Shechen (Matthieu Ricard), il est proposé : 

10 idées pour prendre le temps de vivre cet été

La saison estivale revêt souvent une temporalité différente du reste de l’année. Que l’on prenne des vacances ou non, que l’on soit parent ou non, que l’on soit à la ville ou à la campagne, en cohabitation ou seul, il s’agit d’un moment propice pour s’interroger sur la manière dont nous utilisons notre temps. Toute l’année, nous sommes embarqués dans un flot continu de grandes obligations et de petits plaisirs temporaires, dans une alternance entre tension et écroulement. Nous vous proposons ici quelques idées pour faire de cet été une trêve temporelle, une occasion de repenser ce que nous faisons du temps dont nous disposons.  

Prendre soin de notre lien à nous-mêmes

1 - Ralentir.

L’action à essayer : lâcher prise sur l’image fantasmée que nous avons de notre été et profiter de ce qui vient, lâcher nos attentes. 

2 - Réintégrer le vivant.

L’action à essayer : une balade en pleine conscience, en admirant le travail des insectes, même ceux habituellement mal-aimés (moustiques, guêpes, fourmis, vers de terre…). 

3 - Se reposer et cultiver sa joie.

L’action à essayer : Prendre du temps pour soi et écouter notre playlist inspirante de l’été.

Nourrir les liens avec nos proches

4 - Se reconnecter à nos valeurs.

L’action à essayer : lister nos valeurs et repenser notre temps en fonction. 

5 - Etre présent à son entourage.

L’action à essayer : une soirée sans écrans pour toutes les personnes du foyer qui ont envie de tenter l’expérience. 

6 - Faire un pas vers les autres.

L’action à essayer : proposer d’aller boire un café ou un appel avec une personne que l’on a perdue de vue.

Tisser des liens dans la société

7 - Cultiver l'esprit de communauté et de partage.

L’action à essayer : engager la conversation avec un ou une voisine, lui proposer de lui rendre service ou l’inviter à partager un moment convivial.

8 - Développer nos comportements altruistes.

L’action à essayer : ne pas tondre le jardin cette année et laisser la vie s’épanouir dans la nature sauvage, ou mettre des plantes attirant les pollinisateurs à son balcon pour créer des dynamiques positives.

9 - Réévaluer le coût de la facilité.

L’action à essayer : abandonner l’option de l’avion et profiter du temps réel des trajets. 

10 - S'ouvrir au monde.

Ces thèmes sont développés dans cette newsletter.

https://karuna-shechen.org/

La famille d'un maître

 Mukti est la fille de Ganga Mira et de Poonjaji. Dans cette préface du livre de David Godman : Il ne s'est jamais rien passé, elle parle de la relation entre ses parents, et de celle qu'elle a eu avec son père qui fut aussi son Maître. On pourrait imaginer que c'était merveilleux, idéal, une situation enviée de tous, mais rien n'est facile ou simple. Ses parents s'étaient connus dans des vies antérieures, et cette vie leur a permis de vivre une vie de famille où la spiritualité était au premier plan. Enfant elle fut très proche de son père qui l'adorait. Ils partageaient leur temps entre l'Inde et l'Europe où il commençait à avoir des disciples. Mais ils ne purent vivre et s'installer définitivement en Inde, car, bien que séparé de sa première femme, on ne pouvait divorcer en Inde, ils ne pouvaient donc pas se marier officiellement, ils le firent rituellement. Poonjaji conseilla que leur fille aille à l'école en Europe. Ce fut une première rupture physique, il restait les lettres.

Sa mère et elle retournaient en Inde chaque été. A une période, sa mère n'eut plus assez d'argent pour faire le voyage. Plus tard, adolescente, elle revit son père qui la découvrait toute changée alors qu'il l'avait quittée enfant. Lui avait vieilli. Le rapport changea. L'autre chose était qu'il y avait de plus en plus de disciples, qui n'étaient pas au courant qu'il avait une fille. Il y eut des jalousies, des départs, et des épreuves pour elle. Epreuves qui lui permirent de grandir. Son père lui fit comprendre que ne pouvant s'occuper d'elle comme il l'aurait souhaité, la vie se chargeait de lui apprendre, parfois brutalement, le détachement. Il devenait progressivement un maître, à la fois pour elle et pour ses disciples, ce qui ne fut pas facile à vivre.

Un jour, sa mère, prévenue au dernier moment par un appel d'un disciple en Inde, ce qui semble incroyable, lui annonça par téléphone que son père venait de mourir (en 1997). Il était trop tard pour assister à la cérémonie funéraire. Toutes deux étaient effondrées. Ganga Mira connut un éveil définitif la nuit suivante, Mukti fut visitée toutes les nuits par son père l'année qui suivit.

« Vous êtes déjà ce que vous êtes, il n’y a rien à faire, rien à changer, pas de pratiques ni de croyances à suivre, pas d’ashram à bâtir. Il y a juste à ne pas aller dans son mental. » 

Poonjaji