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mardi 30 juin 2009

Paris ... Assise.


J'avais parlé d'un week end asiatique à Paris. A priori ce serait au mois d'octobre. Si vous êtes intéressés, dites vos empêchements ou préférences. Peut être après la mi octobre.


ASSISE : On en a reparlé avec quelques amis.

L'idée serait de cheminer sur le chemin d'Assise, de monastère en ermitage, avec la visite de quelques ermitages sur la montagne du Subasio où allait Saint François.
La durée serait d'au moins une semaine. Une période de vacances semble quasi obligatoire.
Je propose soit pendant les vacances de Pâques ou en été 2010.
Cela demande une organisation plus conséquente. J'en reparlerais.

vendredi 26 juin 2009

Le paradis c'est ici


Après une semaine de retraite, je suis allé voir Frère Antoine que je n'avais pas revu depuis pas mal d'années, lui même ayant changé d'endroits plusieurs fois ou étant retourné en Inde.
Toujours aussi accueillant, disponible et blagueur.
Il m'a raconté pas mal d'histoires sur ce qui lui était arrivé ici, en Inde (où il a été 14 fois au total), ou lors de ses changements de lieux.
Il a toujours pris le risque de faire confiance, tout en écoutant ce qu'il sentait au tréfonds de lui.
Et c'est là que sa vie apparait miraculeuse. D'une part il a une vie particulière, en tant qu'ermite ou pélerin, mais il n'a jamais choisi le confort quelqu'il soit. Ses expèriences ont été tellement déterminantes suffisamment jeune, qu'il a pu vivre cet abandon à l'aventure de la vie de façon continuelle. C'est certainement ça qui a attiré autant de personnes en recherche auprès de lui.

On est en France au vingt et unième siècle, pas en Inde où c'est une tradition, et un homme vit en ermite depuis environ 45 ans! Cela semble inimaginable, et pourtant un sourire de bonté éclaire son visage.
Choisir la simplicité est surtout dans la tête. On peut très bien imaginer que l'homme qui vit dans le monde, s'il a cette attitude d'abandon, prend alors les évènements comme des bénédictions.

Se laisser aller avec le courant, lorsque l'ego ne lutte plus.
Par contre il faut prendre des temps de silence pour se rebrancher à l'essentiel. Il est tellement facile de se faire submerger par la mécanicité environnante. Les moines s'arrêtent tout au long de leurs journées pour prier. Comment imaginer un seul instant que la paix peut s'installer en nous si l'on ne prépare pas le terrain?

En faisant allusion au dernier livre sur lui "Le paradis c'est ici", j'ai failli penser que c'était à sa grotte, alors que c'est avant tout dans ce qu'il vit. Pourtant cette grotte est bien près du ciel...

jeudi 25 juin 2009

Avec un V

Avez-vous remarqué qu'il y a beaucoup de mots liés au chemin qui commencent par un V ?
Ainsi : Voie, Voir, Vision, Vérité, Vrai, Vide, Vacant, Veille, et Vivre bien sur...
J'ai envie d'ajouter : Vulnérable, Vierge, Vertu, Voeu (dans le sens de se vouer à)...

Voir c'est reconnaître la vérité de ce qui est.
Ce qui est à l'extérieur, ce qui est à l'intérieur.
J'ai mis beaucoup de temps à comprendre cet aspect.
Et puis un jour j'ai découvert que l'extérieur (le monde), et l'intérieur (mon monde), sont tous les deux l'extérieur.
Donc plus on est dans le voir, moins on est identifié à l'un ou l'autre extérieur.
C'est alors que petit à petit le monde apparait dans le voir.
L'action est d'autant plus libre!

mercredi 24 juin 2009

je de rôles

C'est parce que la mère veille
qu'il faut lui dire mère si.
Quant à la père mission
elle est entre le père sévère
et le père maître.

mardi 23 juin 2009

Un jour ou l'autre il faut que ça tombe!





Frère Antoine est un blagueur, il aime bien dé Koan ner...
C'est à vivre.
Vous ne saurez donc rien de plus!

Vous avez dit ermite?


Un jour un sultan s'en alla voir un ermite au fin fond de l'Irak.

Il lui dit : "Quel renoncement!"

L'ermite répondit : "Pas tant que toi, car moi je n'ai renoncé qu'aux biens temporels, tandis que toi tu as renoncé aux ... éternels ..."


(de la part de frère Antoine).

dimanche 14 juin 2009

Etre libre du sexe opposé

J'ai lu et entendu plusieurs fois de différents guides spirituels, qu'il faut se libérer de papa, maman, du sexe et de l'argent.
Je me souviens d'un repas avec une élève de Mister Lee, où elle nous expliquait comment Lee leur demandait d'être bien conscient de ce qui se passait dans toute relation avec le sexe opposé.
Toute relation cela veut dire : même si cela ne dure que le temps d'une discussion, d'une rencontre de quelques instants.
Où suis-je à ce moment là? Est-ce que je vois ce qui se passe? Suis-je perdu par mon désir de plaire, de séduire, ou d'être séduit?
Après des années, je me suis aperçu que certaines femmes vis à vis desquelles je sentais une certaine attirance, me rappelaient en fait ma mère par certains points que je n'avais pas perçu de prime abord.
Tant que l'on n'est pas présent, on est mené par son inconscient. Et vis à vis du sexe opposé c'est quelque chose de fort.
Etre comblé dans une relation est une chose, être clair vis à vis du sexe opposé en est une autre.

Esclave jusqu'au bout



Où l'on voit que les "grands" de ce monde sont en fait touts petits!
Ce n'est pas le premier président (ou ex), et ce n'est sans doute pas le dernier à avoir un comportement aussi infantile, en public qui plus est, et filmé...
Comme quoi le poids de l'inconscient joue jusqu'au bout et nous mène par le bout du nez.

vendredi 12 juin 2009

jeudi 11 juin 2009

Mooji


NE TE QUITTE PAS DES YEUX

Mooji

Mooji



Merci à Shandora pour la traduction, vous pouvez découvrir son blog : Au-delà de l'illusion.

mercredi 10 juin 2009

Bernard Ollivier, l'écrivain pagayeur



10 ans après la Longue Marche sur la Route de la Soie, Bernard Ollivier a réalisé un vieux rêve : descendre la Loire en canoë, 1000 km en 6 semaines.
Un canoë ouvert, ses affaires dans un bidon étanche, un sac à dos et une seule pagaie!
Sans avoir vraiment de technique, il va partir seul, affrontant un fleuve à la fois paisible et sauvage, se foutant à l'eau quelquefois dans des rapides, mais tenant jusqu'au bout grâce à sa ténacité.

Un voyage de solitude pendant 6 semaines, au risque de la fatigue bien naturelle d'un corps de 70 ans. Oui 70 ans!
L'autre défi c'est de partir sans rien, juste une gourde, pas de nourriture en réserve, juste l'idée de trouver en route l'hospitalité de ses lecteurs...

Déjà l'idée de base m'est sympathique, mais là j'admire. Il faut une bonne dose de confiance dans la vie, un vrai pélerin en quelque sorte!

Cela fait l'objet de son dernier livre : "Aventures en Loire" chez Phébus.

mardi 9 juin 2009

Yvan Amar


"Si quelqu'un me guérit et me retire mon mal,

j'entends aussi qu'il me hisse au niveau de conscience

que j'aurais atteint si j'avais moi même résolu

ce que ce mal devait m'apprendre.

Sinon, s'il me laisse dans le même état de conscience

après m'avoir retiré mon mal,

il me vole l'outil de ma croissance

que peut être cette maladie."


Yvan Amar est mort il y a 10 ans. Il avait 49 ans.
Il avait une insuffisance respiratoire, une maladie pulmonaire chronique incurable.
Il savait qu'il mourrait jeune, et pensait partir beaucoup plus tôt.
Il disait : "J'ai 3 gourous : Chandra swami, Nadège et la maladie".
Si le fait d'avoir rencontré son maître très jeune et d'être resté auprès de lui pendant 3 ans peut faire des envieux, qui accepterait en contre partie cette maladie qui l'asphyxiait?
Je l'ai vu tousser, s'étrangler, fragile comme une feuille morte, et reprendre en riant de sa voix si chaleureuse. Et Nadège de l'accompagner magnifiquement.
Le livre de Marie de Hennezel "Mourir les yeux ouverts", en collaboration avec Nadège Amar est un livre à propos de la mort, avec le témoignage émouvant des derniers moments d'Yvan.
Que la situation ne nous transforme pas en victime, mais soit une occasion de grandir en conscience. En cela l'exemple d'Yvan est très fort.
A chacun son outil de croissance.
Très bonne journée.

lundi 8 juin 2009

A propos de Home


J'ai trouvé les images du film HOME très, très belles, esthétiques comme le disait Yan Arthus Bertrand dans l'émission qui a suivi sur la 2. Est-ce que cela touchera plus? Peut être.
Cela mettait bien en valeur le changement qui s'est opéré en quelques années, à peine quelques décennies.
Lorsque l'on voit l'état de fonte de la banquise, au pôle nord, on peut sentir quelque chose d'irrémédiable.
Et puis il y a le fait que ce constat de destruction n'est pas vraiment accepté, cela semble si négatif, si terrible, que ceux qui parlaient voulaient donner l'impression qu'il y avait un espoir. D'ailleurs c'est ce qu'a dit Y.A.B. au vu de ce qu'il avait filmé, qui semble si noir, il fallait terminer par des choses positives, et donner quelques exemples de réussite dans le durable.

Les gens ne supportent pas de voir la réalité. C'est trop fort, trop difficile à reconnaître, à accepter. Ils préfèrent s'illusionner jusqu'au bout avec un espoir. Ce désir infini d'être rassuré.
Les journalistes entretiennent ça, les politiques, n'en parlons pas. Surtout ne pas voir, ne pas dire. Entretenir l'irresponsabilité, l'aveuglement.
Comme si l'irréparable pouvait être réparé d'un coup de baguette magique. Quel infantilisme!

Imaginons que toutes les usines polluantes, les transports qui ont un impact direct sur les gaz à effet de serre, l'élevage des animaux qui est un carnage écologique, etc... s'arrêtent du jour au lendemain. Vous croyez que cela va arrêter la fonte des glaciers, l'écoulement des eaux souterraines qui fait fondre la glace, adoucit l'eau de mer, modifie la réverbération du soleil sur la banquise en absorption du rayonnement solaire directement par l'eau, réchauffe la température, etc, etc...
C'est un mouvement, un changement profond, qui est parti de loin, et qui ne peut s'arrêter qu'en fonction de sa propre inertie. Ce sont des lois physiques.
Et comme de toute façon, on ne peut pas arrêter du tout au tout, puisque la majorité de ceux qui provoquent l'impact de dégradation n'en est même pas convaincu, il est évident que cela va continuer de s'aggraver.

Cela me fait penser à deux choses : la mort, et la vitesse du changement.

Tout ce qui va vers une fin, et en particulier vers la mort, nous fait peur. On ne veut pas le voir, et on le nie. Jusqu'au bout on le nie, on ne veut pas l'admettre. On imagine qu'on va s'en sortir. On veut rester "jeune" le plus longtemps possible avec ses illusions. Que ce soit au niveau individuel ou collectif, planétaire.
La seule chose dont on est certain pourtant, c'est bien que l'on va mourir. Et la terre ne sera plus jamais ce qu'elle a été.

L'autre chose c'est la vitesse du changement.
Lorsqu'une opération de changement est mise en oeuvre, quelle qu'elle soit, plus elle va s'étaler dans la durée, plus elle va prendre de force, d'inertie, et plus le changement aura quelque chose d'inéluctable. Ce qui se passe actuellement au niveau de la terre, et qui est rendu visible par les films de Yan Arthus Bertrand, d'Algore ou d'autres, ou par des constats scientifiques, nous le montre. On a atteint des sommets dans l'irréparable en quelques dizaines d'années comme on n'en a jamais atteint en quelques millions d'années.
Au niveau individuel, ce ne peut être que la même chose : C'est en s'entrainant et en s'entrainant que le changement intérieur peut s'opérer. Au début cela ne se voit pas, et cela semble difficile, parce que tout nous entraine dans le conservatisme des mécanismes de la pensée et autres.
Mais si le faible ruisseau de la pratique devient un véritable cours d'eau, jour après jour, année après année, le véritable changement s'opérera, au dépens de celui qui a fait les premiers efforts...
Vaincre son inertie pour en entrainer une autre!

dimanche 7 juin 2009

Chut!

Chut...
Juste le bruit de l'ordinateur
Le tic tac du réveil
Le pouls de mon coeur
Et le bruissement du silence...

samedi 6 juin 2009

Leonard Jacobson.

Aujourd'hui nous étions quelques uns à rencontrer Leonard Jacobson à La Source Bleue.
Quelqu'un qui nous met très vite en face de notre responsabilité : Etre dans la Présence.
Petit à petit il nous a guidé vers une exigeance vis vis à vis de nous même.
Je n'ose même pas en parler. Je fus bouleversé et nourri.

vendredi 5 juin 2009

Kwai Chang Paine et Master Po



David Carradine, qui a été retrouvé pendu hier dans sa chambre d'hôtel, s'était fait connaître en tournant de nombreux épisodes d'une série américaine : Kung Fu.
C'était une sorte de "poor lonesome monk" qui tirait toujours d'affaire les gens qu'il rencontrait. Ne cherchant jamais la confrontation, il se servait de techniques de combat apprises auprès de son maître alors qu'il était tout jeune. Il y avait toujours une forme de sagesse dont il faisait preuve dans ses aventures, en référence à son initiation.
J'adorais ces épisodes qui étaient comme des enseignements. Comme en témoigne ce passage.
Il n'a malheureusement pas mis à profit dans sa vie la richesse qu'il a pu côtoyer lors de ces tournages.

La musique du film



Un mélange de musiques du monde, qui est déjà une aventure humaine extraordinaire.

Et pour ceux qui désirent voir le film sans se déplacer et sans la télé, il est déjà visible aujourd'hui sur le net, vous allez sur le site Home ou sur Youtube.

Cette gratuité est comme de l'amour partagé entre les habitants de la terre.
Hommage aux artisans de ce film, homme mage...

HOME




C'est un joli titre "HOME", ça veut dire : maison dans le sens de chez soi, et ça a la même consonnance que homme, ou Om...

Quel sera l'impact de ce film? On verra. Toujours est-il que l'écologie a l'air de sensibiliser de plus en plus de monde. Cela dit les choses sont devenues si compliquées que c'est d'autant plus difficile de les faire bouger.
Est-ce que cela viendra des hommes, est-ce que cela viendra de la terre, ou même de l'univers, puisque l'on se dirigerait vers des alignements d'astres qui auraient une influence certaine?
Quoiqu'il se passe, ce sont des projections dans le futur.
La plus grande aventure, celle sur laquelle on a vraiment un pouvoir, c'est le présent.
Ce qui ne nous empêche pas d'aller voir HOME ce soir.

jeudi 4 juin 2009

Le prix d'un cerveau

Un patient, gravement malade, se trouve dans une chambre d'hôpital. Sa famille est réunie dans la salle d'attente.
Le médecin entre, fatigué, et dit : "Désolé, je vous apporte de mauvaises nouvelles. L'unique chance de survie est une greffe de cerveau. C'est une opération expérimentale, très risquée, et dont les frais seront totalement à votre charge".
La famille reste abasourdie.
Un des membres demande : "Combien coûte un cerveau?"
"Ca dépend, répond le médecin, 5 000 euros pour un cerveau d'homme, et 200 euros pour un cerveau de femme!"
Alors un long moment de silence s'installe. Les hommes de la famille se retiennent de rire, et évitent de regarder les femmes. Un curieux ose quand même poser la question : "Docteur, pourquoi une telle différence de prix?"
Le docteur sourit face à une telle question, puis répond : "Les cerveaux de femmes coûtent moins chers, car ils sont d'occasion : ce sont les seuls à avoir été utilisés!"

C'est pour demain



Il n'y a pas si longtemps le Kilimandjaro, plus haute montagne de l'Afrique qui dépasse les 5 000 m, était largement couverte de neiges éternelles. Aujourd'hui des pans entiers sont à nus, et cela fond chaque année un peu plus vite...

mercredi 3 juin 2009

Plus je consomme, plus je détruis.

General Motors est en faillite, et le président américain propose d'investir des milliards de dollars pour sauver l'entreprise et surtout les ouvriers...
Cette entreprise fabriquait des 4 x 4 qui consomment 30 litres d'essence aux 100 km, et qui ne se vendent plus bien sur.
Comment peut-on être aussi idiot (pour ne pas dire plus) pour concevoir de tels engins à notre époque?
Certains disent que les politiques, les dirigeants des multi nationales, détruisent, polluent, tuent, la terre et sa population, par appât du gain, égoisme, ou au nom du progrès... Je crains qu'ils soient simplement idiots, idiots graves certes, mais qu'ils manquent tout simplement d'intelligence. Détruire est facile, être violent, réduire à l'impuissance, sont des comportements primaires. Et continuer dans ce sens, en croyant que l'on va s'en sortir, est d'une débilité profonde.
Bref, le monde est gouverné par des idiots, qui n'ont pour tout leitmotiv que toujours plus.

C'est curieux que les initiales de General Motors, symbole de l'économie américaine, donnent GM, j'aime!

Et si tous les "grands" de ce monde n'étaient que des complexés!
Comme mon ex beau père qui me disait qu'il aimait bien dominer du haut de son 4 x 4, alors qu'il est effectivement d'une taille tout à fait modeste.
Si les problèmes du monde ne sont que le résultat de la somme des problèmes psychologiques individuels, et je ne vois pas pourquoi il en serait autrement, alors bonjour les dégâts!
Quand on voit comment il est si facile de blesser quelqu'un suite à une parole déplacée, quand on s'arrête un moment et que l'on observe toute la violence qui émerge chaque jour, quand on regarde les titres des journaux et le nombre de films où l'agression est monnaie courante...
Alors le monde ne peut être autrement qu'il n'est, et n'évoluera pas plus vite que n'évolue la conscience de la moyenne des gens.

Le remède à une crise serait d'abord de la reconnaître, pour changer enfin de comportement.
Mais l'homme imagine passer une crise, sans rien faire qui le bouleverse de trop, pour continuer à peine moins vite après. S'il y a un après, enfin... prévisible!
La crise est un mal nécessaire pour nous aider à comprendre quelque chose. C'est une vraie opportunité qu'il faut savoir saisir.
Crise individuelle ou crise mondiale, les principes sont les mêmes. Ce sont les lois du vivant à l'oeuvre dans le tout petit ou dans le très grand. C'est un changement qui passe par la mort de quelque chose qui est arrivé à son terme.
Et là il faut changer entièrement le Moteur Général du fonctionnement sociétal (c'est un nouveau mot, j'en profite!).

Je pense qu'il faudrait un peu plus investir dans le "j'aime"!

Bernard Ollivier


Après avoir fait cette première expérience du chemin de Saint Jacques, Bernard Ollivier va se lancer un défi d'envergure : faire la Route de la Soie en 4 ans, c'est à dire en 4 grandes étapes de 3 000 km chacune, en marchant environ 4 mois chaque été.
Il va ainsi rallier Istambul à Xi'an en Chine du Nord, en parcourant 12 000 km à pied.
Il tient un carnet de son périple. Une fois retourné en France il écrit "La longue marche" en 3 tomes : "Traverser l'Anatolie", "Vers Samarcande", et "Le vent des Steppes".

On chemine en sa compagnie sur cette route mythique, à travers des paysages sauvages, grandioses, désolés, des rencontres belles, heureuses, parfois risquées, au fil de l'hospitalité ou de la curiosité, avec les jours faciles et ceux où la route se perd, où les kilomètres s'allongent, où il faut se cacher.
Une marche vers la découverte de soi même et de l'autre.

J'ai adoré ses livres car c'est un vrai écrivain, qui nous permet de voir ce qu'il vit.

"Ce qui m'a poussé à partir, c'est tout d'abord une soif d'aventures refoulée au long d'une vie trop sage : études, travail, famille, enfants. J'étais comme beaucoup, ligoté de toutes parts par de doux liens, élastiques certes, mais résistants. Il me fallait casser les habitudes, le train-train, le confort rassurant. Il fallait que je me dépouille, que j'enlève tous ces oripeaux, que je me mette à nu. Car le voyage, c'est aussi l'apprentissage de l'ultime départ, quand la grande faux coupe les amarres."

Suite à ce voyage, il a créé une association "Seuil" qui aide les jeunes délinquants à la réinsertion en les faisant marcher avec un accompagnateur.

Dans 2 jours

mardi 2 juin 2009

Un cardinal Zen

Il y a des noms prédestinés, du genre un électricien qui se nomme Brancher, un maçon qui s'appelle Siment, ou un banquier qui se nomme Magaut...
Je viens de découvrir ce titre sur le site de RCF :
Le cardinal Zen s'inquiète pour l'église catholique en Chine.
C'est vraiment le nom de ce cardinal chinois. C'est pas très zen de s'inquièter, mais bon chacun en est là où il est!
En tout cas voilà un mot qui était quasiment inconnu il y a une vingtaine d'années, et qui est devenu un adjectif très employé par un peu tout le monde...

Ecrivain - marcheur


Ce matin, en voiture, je suis tombé sur une émission qui parlait de livres, en particulier du dernier livre de Bernard Ollivier.
Il est l'auteur de plusieurs livres, et s'est fait connaître avec La longue Marche, récit en 3 tomes de son périple à pied d'Istambul à Xian en Chine (sur la route de la Soie).

A 51 ans, il perd sa femme et est licencié. Il se lance dans le journalisme indépendant jusqu'à la retraite à 60 ans. C'est là que sa vie commence vraiment : "La retraite, à l'inverse de la vie où vous n'avez souvent pas le choix, c'est de votre responsabilité. Si vous la ratez, vous ne pouvez jeter la pierre à personne. On vous offre de quoi vivre, sans contre partie. Vous avez du temps. C'est votre oeuvre en quelque sorte!"

Après avoir connu la perte affective et le gouffre de la solitude, il ne voulut pas laisser à l'inactivité le temps de s'installer. Il a invité tous ses amis à une grande fête, et quelques jours après, fit son sac et s'élança sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle.

Ce fut le début d'une nouvelle vie. "Marcher restaure un équilibre physique et partant spirituel.
Cela permet à la fois une réflexion solitaire et, le soir, des rencontres extraordinaires. Sur la route je me suis rendu compte que je disposais d'une énergie insoupçonnée. Ce fut le premier bonheur engrangé : j'étais jeune, et je pouvais faire des projets. J'ai découvert ce qui est aujourd'hui pour moi une évidence : plus on dépense d'énergie, plus on en a."

(A suivre)

Dans 3 jours...

lundi 1 juin 2009

Les reliques du Bouddha


Les reliques du Bouddha Sakyamouni sont arrivées en France il y a 15 jours, pour être installées définitivement à la grande Pagode de Vincennes lors de la fête du Wesak.

L'installation en Occident des reliques, indique l'UBF, a fait l'objet d'une prédiction, et symbolise un passage du relais du Bouddhisme entre l'Orient et l'Occident. Ces reliques du Bouddha ont été trouvées en Inde au XIX ème siècle, lors de l'écroulement d'un stupa, où elles se trouvaient depuis plus de 2000 ans, appartenant à la famille Sakya, dont faisait partie le Bouddha historique.

Elle avaient alors été confiées à la Thailande, seul pays bouddhiste d'Asie n'étant pas colonisé, et installées au Temple de la montagne d'or à Bangkhok.
En l'an bouddhique 2442 (1898), une prédiction d'un grand maître a annoncé que les reliques quitteraient la Thailande pour l'Occident 111 ans plus tard, soit en 2009.
Les reliques du Bouddha se présentent sous la forme de billes ou de cristaux translucides. Elles ont un pouvoir bénéfique si elles sont placées dans un environnement spirituel favorable, explique Souli Kéochantala, un bouddhiste vivant en France.