J'ai trouvé les images du film HOME très, très belles, esthétiques comme le disait Yan Arthus Bertrand dans l'émission qui a suivi sur la 2. Est-ce que cela touchera plus? Peut être.
Cela mettait bien en valeur le changement qui s'est opéré en quelques années, à peine quelques décennies.
Lorsque l'on voit l'état de fonte de la banquise, au pôle nord, on peut sentir quelque chose d'irrémédiable.
Et puis il y a le fait que ce constat de destruction n'est pas vraiment accepté, cela semble si négatif, si terrible, que ceux qui parlaient voulaient donner l'impression qu'il y avait un espoir. D'ailleurs c'est ce qu'a dit Y.A.B. au vu de ce qu'il avait filmé, qui semble si noir, il fallait terminer par des choses positives, et donner quelques exemples de réussite dans le durable.
Les gens ne supportent pas de voir la réalité. C'est trop fort, trop difficile à reconnaître, à accepter. Ils préfèrent s'illusionner jusqu'au bout avec un espoir. Ce désir infini d'être rassuré.
Les journalistes entretiennent ça, les politiques, n'en parlons pas. Surtout ne pas voir, ne pas dire. Entretenir l'irresponsabilité, l'aveuglement.
Comme si l'irréparable pouvait être réparé d'un coup de baguette magique. Quel infantilisme!
Imaginons que toutes les usines polluantes, les transports qui ont un impact direct sur les gaz à effet de serre, l'élevage des animaux qui est un carnage écologique, etc... s'arrêtent du jour au lendemain. Vous croyez que cela va arrêter la fonte des glaciers, l'écoulement des eaux souterraines qui fait fondre la glace, adoucit l'eau de mer, modifie la réverbération du soleil sur la banquise en absorption du rayonnement solaire directement par l'eau, réchauffe la température, etc, etc...
C'est un mouvement, un changement profond, qui est parti de loin, et qui ne peut s'arrêter qu'en fonction de sa propre inertie. Ce sont des lois physiques.
Et comme de toute façon, on ne peut pas arrêter du tout au tout, puisque la majorité de ceux qui provoquent l'impact de dégradation n'en est même pas convaincu, il est évident que cela va continuer de s'aggraver.
Cela me fait penser à deux choses : la mort, et la vitesse du changement.
Tout ce qui va vers une fin, et en particulier vers la mort, nous fait peur. On ne veut pas le voir, et on le nie. Jusqu'au bout on le nie, on ne veut pas l'admettre. On imagine qu'on va s'en sortir. On veut rester "jeune" le plus longtemps possible avec ses illusions. Que ce soit au niveau individuel ou collectif, planétaire.
La seule chose dont on est certain pourtant, c'est bien que l'on va mourir. Et la terre ne sera plus jamais ce qu'elle a été.
L'autre chose c'est la vitesse du changement.
Lorsqu'une opération de changement est mise en oeuvre, quelle qu'elle soit, plus elle va s'étaler dans la durée, plus elle va prendre de force, d'inertie, et plus le changement aura quelque chose d'inéluctable. Ce qui se passe actuellement au niveau de la terre, et qui est rendu visible par les films de Yan Arthus Bertrand, d'Algore ou d'autres, ou par des constats scientifiques, nous le montre. On a atteint des sommets dans l'irréparable en quelques dizaines d'années comme on n'en a jamais atteint en quelques millions d'années.
Au niveau individuel, ce ne peut être que la même chose : C'est en s'entrainant et en s'entrainant que le changement intérieur peut s'opérer. Au début cela ne se voit pas, et cela semble difficile, parce que tout nous entraine dans le conservatisme des mécanismes de la pensée et autres.
Mais si le faible ruisseau de la pratique devient un véritable cours d'eau, jour après jour, année après année, le véritable changement s'opérera, au dépens de celui qui a fait les premiers efforts...
Vaincre son inertie pour en entrainer une autre!
Cela mettait bien en valeur le changement qui s'est opéré en quelques années, à peine quelques décennies.
Lorsque l'on voit l'état de fonte de la banquise, au pôle nord, on peut sentir quelque chose d'irrémédiable.
Et puis il y a le fait que ce constat de destruction n'est pas vraiment accepté, cela semble si négatif, si terrible, que ceux qui parlaient voulaient donner l'impression qu'il y avait un espoir. D'ailleurs c'est ce qu'a dit Y.A.B. au vu de ce qu'il avait filmé, qui semble si noir, il fallait terminer par des choses positives, et donner quelques exemples de réussite dans le durable.
Les gens ne supportent pas de voir la réalité. C'est trop fort, trop difficile à reconnaître, à accepter. Ils préfèrent s'illusionner jusqu'au bout avec un espoir. Ce désir infini d'être rassuré.
Les journalistes entretiennent ça, les politiques, n'en parlons pas. Surtout ne pas voir, ne pas dire. Entretenir l'irresponsabilité, l'aveuglement.
Comme si l'irréparable pouvait être réparé d'un coup de baguette magique. Quel infantilisme!
Imaginons que toutes les usines polluantes, les transports qui ont un impact direct sur les gaz à effet de serre, l'élevage des animaux qui est un carnage écologique, etc... s'arrêtent du jour au lendemain. Vous croyez que cela va arrêter la fonte des glaciers, l'écoulement des eaux souterraines qui fait fondre la glace, adoucit l'eau de mer, modifie la réverbération du soleil sur la banquise en absorption du rayonnement solaire directement par l'eau, réchauffe la température, etc, etc...
C'est un mouvement, un changement profond, qui est parti de loin, et qui ne peut s'arrêter qu'en fonction de sa propre inertie. Ce sont des lois physiques.
Et comme de toute façon, on ne peut pas arrêter du tout au tout, puisque la majorité de ceux qui provoquent l'impact de dégradation n'en est même pas convaincu, il est évident que cela va continuer de s'aggraver.
Cela me fait penser à deux choses : la mort, et la vitesse du changement.
Tout ce qui va vers une fin, et en particulier vers la mort, nous fait peur. On ne veut pas le voir, et on le nie. Jusqu'au bout on le nie, on ne veut pas l'admettre. On imagine qu'on va s'en sortir. On veut rester "jeune" le plus longtemps possible avec ses illusions. Que ce soit au niveau individuel ou collectif, planétaire.
La seule chose dont on est certain pourtant, c'est bien que l'on va mourir. Et la terre ne sera plus jamais ce qu'elle a été.
L'autre chose c'est la vitesse du changement.
Lorsqu'une opération de changement est mise en oeuvre, quelle qu'elle soit, plus elle va s'étaler dans la durée, plus elle va prendre de force, d'inertie, et plus le changement aura quelque chose d'inéluctable. Ce qui se passe actuellement au niveau de la terre, et qui est rendu visible par les films de Yan Arthus Bertrand, d'Algore ou d'autres, ou par des constats scientifiques, nous le montre. On a atteint des sommets dans l'irréparable en quelques dizaines d'années comme on n'en a jamais atteint en quelques millions d'années.
Au niveau individuel, ce ne peut être que la même chose : C'est en s'entrainant et en s'entrainant que le changement intérieur peut s'opérer. Au début cela ne se voit pas, et cela semble difficile, parce que tout nous entraine dans le conservatisme des mécanismes de la pensée et autres.
Mais si le faible ruisseau de la pratique devient un véritable cours d'eau, jour après jour, année après année, le véritable changement s'opérera, au dépens de celui qui a fait les premiers efforts...
Vaincre son inertie pour en entrainer une autre!
2 commentaires:
Cela va s'accélérer comme la prise de conscience de l'inéluctable...
C'est un truc de ouf tout ça.Ta réflexion est pertinente et va bien au delà des idées,opinions.
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