Il ne s'agit pas de les opposer, il s'agit de faire avec.
Par exemple : accueillir - rejeter. Il est tellement plus facile de se protéger que de s'ouvrir. Pour tout un tas de raisons. Mais ce n'est pas parce que la violence est plus visible, ou plus montrée, que la bonté et l'amour n'existent pas.
Apprendre à s'aimer est sans doute plus difficile que se juger sans cesse. D'où la haine possible dont parlait la citation précédente.
Quelqu'un qui affirme sa haine devient vite haïssable, alors que quelqu'un qui avoue ses faiblesses attire la compassion.
Il est plus facile de penser que de ressentir, et donc de raisonner que de rester près du coeur. Nous sommes éduqués comme ça. On parle d'esprit critique et de coeur aimant, les mots sont explicites.
C'est l'esprit, en tant que mental, qui enclenche la peur, et le coeur qui crée la confiance.
Oser souffrir, c'est croire que l'on va s'en sortir. C'est risqué, mais c'est possible.
Rester dans la haine, dans le jugement, c'est se fermer toutes les portes de la compréhension, et donc d'un possible différent.
La peur empêche. Alors qu'éprouver c'est vivre.
Les fleurs ne se protègent ni de la pluie, ni des frimas.
Dans le livre dont je tire ces citations (Après l'extase, la lessive de Jack Kornfield), en voici deux :
"Ma vie fut une somme de terribles malheurs...
dont la plupart n'arrivèrent jamais."
Mark Twain
"L'esprit crée le gouffre, le coeur le franchit."
Sri Nisargadatta
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