En lisant ce qu'écrit Peter Caddy, on pourrait en conclure que la vie n'est qu'une histoire de confiance. La confiance amène la persévérance. Par contre il faut commencer un jour, ou quelque chose de mystérieux nous fait commencer.
Ainsi avant qu'ils ne s'installent dans leur caravane avec leur famille, ils suivaient depuis dix ans cette "guidance"" spirituelle émanant de la voix de la Divinité intérieure. "Nous savions qu'en lui obéissant fidèlement, tous nos besoins seraient couverts et que la nature de notre travail à Findhorn se révélerait."
"J'étais au chômage, sans espoir de trouver un emploi. Tous les six, nous n'avions pour survivre que les huit livres (environ) de mon allocation chômage hebdomadaire. Si l'on n'avait considéré que les seuls faits, notre situation était une catastrophe complète. Cependant, l'entrainement spirituel acharné qu'Eileen, Dorothy et moi même nous avions poursuivi au cours de notre vie, nous permit d'accepter en toute sérénité cet extraordinaire état de choses. Nous avions appris à tout remettre entre les mains de Dieu, y compris notre volonté. Ainsi puisque l'on nous avait dit que ce que nous faisions à Findhorn serait un jour d'une importance mondiale, que tout cela avait un sens et obéissait à un plan secret, même si cela apparaissait fantastique en de telles circonstances, nous avons accepté ce qui nous était envoyé. Et puisque cette "guidance" nous disait non seulement de vivre dans le moment présent en l'acceptant pleinement mais aussi d'en jouir, nous n'avions pas le choix." (Les jardins de Findhorn)
En quelques lignes Peter résume les grandes lignes des enseignements spirituels. Je me suis permis de souligner le mot "acharné".
1 commentaire:
"Nous avions appris à tout remettre entre les mains de Dieu, y compris notre volonté." C'est ce que Lao Tseu appelle la clé du non-désir.
Quand au mode de vie à Findhorn, il évoque immanquablement le non-agir.
Bien amicalement Oliver
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