Né au bord de la mer, j'ai passé enfant, puis adolescent, des heures et des heures dans la nature, qui à cette époque n'était pas encore polluée, en tous cas cela ne se voyait pas. J'ai donc une sensibilité particulière vis à vis d'elle, comme si l'on s'était confié l'un à l'autre, comme si une forme de communication existait et que des messages se transmettaient. Sa beauté, sa pureté me touchaient, comme son agression progressive m'affectait et m'affecte encore. De même j'étais attiré par les peuples vivant en pleine nature, se nourrissant de ce qu'elle leur offrait, et donc la respectant. Je dirai que ce type de respect est la vraie intelligence.
Aujourd'hui, même les peuplades les plus éloignées sont touchées par les effets de la frénésie destructrice de l'homme vis à vis de la nature. Combien de pollutions majeures découvre t-on après des années, voire des dizaine d'années, d'exploitation intensive des ressources de notre planète? Et on ne dit pas tout, car tant que les entreprises maffieuses peuvent en profiter, même avec des dizaines ou des centaines de milliers de morts en conséquence, elles continueront leur sinistre activité. Elles ont leurs avocats, leurs menteurs attitrés pour la communication, leurs scientifiques véreux pour prouver que tout est clean, leurs tueurs à gages, et leurs défendeurs politiques achetés par le lobbying. C'est un système.
Il y a de plus en plus d'émissions sur ces sujets environnementaux ou scandales sanitaires. Ainsi récemment sur la fabrication des soi-disant biocarburants, qui polluent les nappes phréatiques et l'eau du robinet, qui se fait au détriment des forêts ou nécessitent du transport en bateau. Ainsi sur l'amiante qui tue 100 000 personnes par an dans le monde d'après l'OMS. Mais on peut prendre aussi le commerce des déchets : les pays riches produisent des déchets qui sont envoyés dans les pays "pauvres" pour tri ou destruction, et donc pollution. Par exemple en France nous produisons près d'1 kg d'ordure ménagère par jour par habitant, et 2 milliards de tonnes de déchets (tout compris) dans le monde en 2016. Tout le monde a entendu parler de la pollution plastique dans les océans, si bien qu'au final nous avalons du micro plastique quand nous mangeons du poisson aujourd'hui.
Dernièrement le GIEC a conclu son dernier rapport en disant : "Si on ne fait rien maintenant, d'ici 3 ans ce sera trop tard!" Mais que faire?
Vous avez les politiques de tout bord qui défendent soit le nucléaire, soit les énergies renouvelables, et qui rejettent évidemment l'autre solution. Encore faut-il partir de données objectives et fiables.
Par exemple le médiatique Stéphane Bern dont on connait sa passion pour le patrimoine architectural, ne supporte pas les éoliennes sous prétexte que ce n'est pas esthétique dans la nature ou près d'un château. Bien sûr, mais on n'est plus à l'époque des bougies et des carrosses! Je doute qu'il aimerait habiter près d'une centrale nucléaire.
Le premier problème est notre consommation d'énergie.
A suivre.
1 commentaire:
A suivre ou à arrêter. C'est terrible cette décadence...
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