Partager des moments de vie, des petits riens, des grands tout, oser l'authentique...
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vendredi 31 octobre 2008
Rêves
Passer à l'acte est difficile. Pas dans les choses quotidiennes, mais dans les choses qui nous engagent.
S'engager est un terme fort, qui me fait penser à discipline, au fait d'être droit.
Etre adulte c'est prendre des engagements et les tenir, répondre à une demande, donc être responsable. Et avant tout on est responsable de sa vie. C'est à dire répondre à ce qui demande en nous vis à vis de la vie.
C'est dans cette demande que les rêves apparaissent. Le rêve est, en m'y arrêtant, un idéal de bonheur absolu. L'idée que si je réalise telle ou telle chose, je serais comblé, et donc qu'il n'y aura plus de demandes, c'est à dire plus de manque.
La grande phrase par laquelle se définit Daniel Morin est : "Quoiqu'il arrive, il n'y a pas de manque".
Comment arriver au non manque, car finallement c'est ça le but, non?
- Par un oui total à ce qui est ( si rien en nous ne dit non, où est le désir d'autre chose, le manque?).
- Vivre ce qui nous manque. Consciemment bien sur.
C'est là où il faut s'engager, mettre le paquet, foncer, comme dit quelqu'un que je connais bien!
Tenter. Oser. Devenir un guerrier de sa réussite. Le défi c'est de réussir sa vie.
Pour arriver à dire : "J'ai accompli ce que j'avais à accomplir" il faut se battre, s'y consacrer.
Il faut se dépasser à un moment pour voir ce dont on est capable, et passer à l'étape suivante.
On ne peut pas avoir l'esprit tranquille tant qu'on laisse des parties en nous qui réclament.
Il ne s'agit pas non plus d'être mené en permanence par un flot de désirs incessants, bien sur.
On en revient toujours à la même chose : Qu'est-ce que je veux vraiment? Mais un "je" suffisamment unifié pour avoir une réponse claire.
Puis faire des choix, et voir dans quoi l'on s'engage, les risques que cela comporte, ne rien sous estimer, ne rien embellir. VOIR de manière aigue est déjà un acte qui peut nous libérer de quelque chose de rêvé mais que l'on est incapable de réaliser.
Rester à rêver sans rien poser de cet ordre est infantile.
Croire sans expérimenter quoique ce soit est infantile.
jeudi 30 octobre 2008
Le Chevalier
mercredi 29 octobre 2008
Le Chevalier
mardi 28 octobre 2008
lundi 27 octobre 2008
Brocéliande
vendredi 24 octobre 2008
jeudi 23 octobre 2008
Les pieds dans le plat
Une autre personne qui a été reconnue et appréciée (le mot est faible) fut soeur Thérésa.
C'est intéressant de voir que ces personnes, mortes aujourd'hui, ont fait l'unanimité.
Aider les pauvres, les mourants, les sans logis, proner le respect de l'autre et oser parler d'amour fait bien l'unanimité, jusque chez les politiques qui iront de quelques larmes le jour des funérailles.
Il y a toujours eu des pauvres, des sans logis, des mourants dans la solitude. Et il y aura toujours des gens, hors du commun, pour s'en révolter et s'en occuper. C'est un fait.
Certains donnent sans compter, dans la plus grande discrétion, d'autres utilisent les médias.
Chacun fait ce qu'il peut selon sa propre humanité.
En tout cas la largesse de coeur touche tout le monde.
Mais les médias, avides de sensations grossières, mélangent tout en même temps : le CAC 40, l'enterrement de soeur Emmanuelle, le film sur Mesrine, les chiens perpétuellement écrasés, les people, et j'en passe.
Imaginez que l'on nous passe les messages de soeur Emmanuelle, de Nicolas Hulot, à 80 % des infos tous les jours de la semaine. On peut imaginer que ça ferait bouger les choses et les gens.
De quoi faut-il se révolter : de la bétise humaine ou de la pauvreté?
Et puis on va avoir droit aux récits après mort de leur vie intime : ainsi soeur Emmanuelle aura t'elle attendu de n'être plus là pour raconter sa sexualité...
Vous imaginez le tirage des journaux, du livre!
Ces grands êtres avaient aussi leurs problématiques humaines, comme tout le monde. Je ne sais pas s'ils l'ont géré au mieux, et cela n'enlève rien à ce qu'ils ont fait pour l'humanité.
Cela dit, si ces personnes connues ont disparu, et que le monde en demande d'idoles se sent un peu plus seul, il y a encore des sages qui ne seront jamais connus, du grand public en tout cas, sans doute parce qu'ils ne se rebellent contre rien, ne mènent aucun combat, et connaissent leurs limites...
Ce matin j'allume la radio 2 minutes, juste pour entendre parler d'Amma. Il parait même qu'elle est en photo sur le journal du Parisien.
N'était-il pas libéré ce Parisien d'ailleurs?...
mercredi 22 octobre 2008
Maison
Derrière ce mot, foyer, il y a l'idée de famille aussi, et donc de chaleur humaine; un foyer est d'ailleurs aussi un local de réunion à tendance sociale, désignant à la fois le lieu et le groupe.
mardi 21 octobre 2008
Amma
lundi 20 octobre 2008
Imprévu bien vivant
On se retrouve pour manger avec Stéphane et Marie chez Martine. Puis ballade sur les quais ou les jeunes font du vélo pendant que le vieux, se prenant pour un jeune, s'éclate en roller.
Puis au bout de ce parcours on trouve un cirque, style nouveau cirque théatre, qui donne sa première séance ce soir même. On décide d'y aller, et on ne le regrettera pas. Puis visite du jardin botanique et des serres avec juste en ce moment une exposition d'orchidées...
Retour vers le parking pour rapprocher les voitures du cirque, et du coup puisque l'on était à deux pas du port, je les invite à bord de Kundun (c'est le nom de mon bateau). Désolé je n'avais pas l'appareil photo pour capter leurs mines réjouies. Pour eux c'était comme une petite aventure. Une autre fois on mettra les voiles ensemble...
Pour les images go to Mabes et Stéphane ' blogs.
Merci les amis.
dimanche 19 octobre 2008
si près de l'horizon
samedi 18 octobre 2008
Rêves
Oui, comme disait Martine, "depuis combien de temps sont-ils là? Et quelle audace faut-il pour les réaliser"?
Bien sur les rêves ne sont que des désirs, mais comme quelque chose qui est de l'ordre de l'inaccessible, de vraiment difficile à réaliser. Je parle bien sur en mon nom propre.
Il y a des personnes qui réalisent par exemple ce que nous rêvons de faire, ou qui nous font rêver justement.
Personnellement je suis convaincu qu'il faut moins d'effort à ceux qui réalisent ces choses que si c'était à nous de les accomplir. Je pense que le facteur destinée joue beaucoup. Ces personnes portaient en elles la capacité de les accomplir d'une manière beaucoup plus forte que nous. Ce qui ne veut pas dire que c'était facile non plus.
Ce qui nous fait rêver peut être uniquement lié à l'imaginaire, et donc faux. Par exemple on ne va retenir que certains aspects, les plus gratifiants en général, en occultant toutes les difficultés de la réalisation ou de la préparation. Or les grands actes demandent des grands efforts, et il faut prendre tout, le difficile, les tentatives, les efforts, les échecs parfois, avec au final la réussite.
Il y a rêve et rêve.
Pour certains c'est une maison, une grosse voiture, un voyage idyllique, ou faire le tour du monde en bateau.
Il y a des choses qui semblent plus communes que d'autres. Cependant tout peut sembler inaccessible selon sa réalité de vie. A priori posséder une maison avec un jardin alors qu'on est chomeur sans qualification et qu'on loge dans un 2 pièces HLM peut sembler hors de portée.
Donc il y a les rêves inaccessibles et ceux qui sont notre portée.
C'est à chacun de voir, oui de VOIR.
On en revient inévitablement à cette question : QU'EST-CE QUE JE VEUX?
Une part de nous peut continuer d'entretenir cet imaginaire dans lequel on ne met aucune énergie pour passer à l'acte. Si on chemine un tant soit peu sérieusement, il serait bon de faire quelque chose.
Tout n'est pas réalisable non plus; si notre désir de liberté intérieure est plus grand que tout, un certain nombre de choses vont tomber d'elles même.
La réalisation d'un rêve demande de franchir un pas, c'est ce qui me semble le plus difficile.
Cela demande aussi d'abandonner une partie de notre fonctionnement habituel, car on ne peut pas tout faire. Dans ce qui nous fait rêver il y a une part de risque, et c'est ça qui nous freine justement, qui nous empêche ou nous fait repousser le passage à l'acte.
Il y a donc deux solutions :
- Le rêve est plus fort que le reste, et on le tente.
- On n'est pas à la hauteur du rêve, ce qui demande un certain courage vis à vis de son ego, et on en parle plus (ce qui est encore une autre paire de manche).
Se pose aussi une autre question : Peux-t-on vivre sans rêves?
Attention, car il ne s'agit pas de répondre mécaniquement. Il faut sans doute avoir déjà une certaine expèrience de la vie, et surtout une bonne connaissance de soi. Le reste est bavardage.
"Réussir ses rêves les plus profonds, c'est réussir sa vie" comme dit Daniel. Il est bien évident que lorsque cela se réalise il y a une bonne part de nous qui est comblée, et si tout cela se fait en pleine conscience, c'est une transformation qui est de l'ordre de la paix, de l'ordre de "j'ai accompli ce que je portais en moi d'accomplir".
A suivre...
jeudi 16 octobre 2008
Rêves
Pas les rêves de la nuit, non, ceux que l'on a quelque part dans sa tête, ceux qui reviennent de manière latente, sournoise. Ceux qui nous collent à la peau, que l'on pense réaliser un jour, qui nous font vibrer, pour lesquels on vit même...
Il y en a que l'on réalise, heureusement, et puis d'autres qui semblent un peu inaccessibles, qui resteront peut être de l'ordre du rêve, peut être parce que l'on a peur de mettre le paquet, peut être parce que l'on se complait dans une rêverie qui nous fait oublier notre médiocrité.
Car le rêve nous ramène à un constat : de quoi suis-je capable?
Soit j'ai la trempe du héros, soit je n'ose pas parce que j'ai peur.
On a le droit d'avoir peur, on a le droit de ne pas oser, mais on n'a pas le droit de s'entretenir de ce que l'on sait que l'on ne fera jamais.
Il y a des rêves qu'il faut revoir à la baisse. Il faut mettre de l'intelligence dans la gestion de cet imaginaire qui nous bouffe inévitablement de l'énergie, et qui nous empêche de vivre le présent.
Les rêves que l'on prépare, que l'on tente, même s'ils ne vont pas jusqu'au bout, c'est déjà constructif.
Car il n'y aura pas de liberté si l'on n'a pas tenté ce qu'il nous était raisonnablement possible de tenter.
Oser vivre, putain de bon dieu, ça demande du cran!
Et quitter sa frilosité, ça peut demander un peu de temps...
J'ai noté quelques phrases célèbres.
"Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve, une réalité." (Saint Exupéry)
"Ils ont peur de réaliser leurs plus grands rêves, parce qu'ils croient ne pas mériter d'y arriver, ou ne pas pouvoir y parvenir." (Paulo Coelho)
"Il n'y a qu'une seule chose qui puisse rendre un rêve impossible à réaliser : c'est la peur d'échouer." (Paulo Coelho)
"Fiez-vous à vos rêves car en eux est caché la porte de l'éternité." (Khalil Gibran)
"Un homme n'est vieux que quand les regrets ont pris chez lui la place des rêves." (John Barrymore)
"Je vous souhaite des rêves à n'en plus finir, et l'envie furieuse d'en réaliser quelques uns." (Jacques Brel)
" Faites que le rêve dévore votre vie afin que la vie ne dévore pas votre rêve." (Saint Exupéry)
"C'est justement la possibilité de réaliser un rêve qui rend la vie intéressante" (Paulo Coelho)
"Il y a deux choses terribles pour l'homme : ne pas avoir réalisé son rêve, et l'avoir réalisé!" (Bernard Moitessier)
Faire simple
mercredi 15 octobre 2008
Bateaux cousus
mardi 14 octobre 2008
Si simple
Il y a juste à être présent à ce qui est, là, tout de suite,
Pas tout à l'heure, dans dix minutes ou dans une heure.
Si on rate le maintenant, déjà il s'en présente un autre.
Et il n'y a rien d'autre que l'instant présent.
Alors cela ne sert à rien de se lamenter puisque tout recommence à chaque instant.
C'est un jeu que l'on peut démarrer sans cesse.
Ce qui est difficile c'est de s'en rappeler souvent,
Le but étant tout le temps.
Et moins on s'en rappelle, plus c'est difficile.
Dans cette présence, le temps n'a pas de prise, le monde n'a plus de prise.
Tout apparait dans la présence, et tout part dans la présence.
Cette présence est un silence qui ne saisit rien et ne demande rien.
Dans cette non saisie, dans cette non demande, il ne peut y avoir de conflit.
D'où la paix qui s'installe petit à petit.
Juste observer ce qui se passe, au dehors, au dedans.
Dans cette observation on prend du recul,
Dans ce recul l'ego perd du terrain et céde la place.
Y goûter donne envie de continuer.
C'est simple, c'est si simple...
Ne pas chercher de résultat, ne pas avoir de but,
La vie s'occupera de tout, y compris de notre transformation.
Juste revenir au présent,
Observer ce qui est,
Lâcher la tête et laisser la vie passer...
lundi 13 octobre 2008
A propos des salons
Vous savez ces salons bio, écolo, du bien être, alternatif, zen, et tout et tout...
Cela fait 20 ans que j'en fais, et aujourd'hui on voit arriver les nouveaux organisateurs de salon, qui font plus des affaires sur le dos des exposants que de l'offre par conviction ou démarche comme certaines associations ou autres.
Tout change, c'est la loi, les prix changent, le style change, les participants changent...
On voit moins de baba cool, et plus les bobos, comme chante Renaud, ou les commerciaux encravatés avec carte de visite, portable et plan d'achat sur 5 ans...
Tout le monde verdit, les politiques, les directeurs de ci ou de ça, qui parlent sans connaître le sujet, mais ça mousse et c'est le principal... Ils doivent surtout verdir de peur avec tout ce qui arrive en ce moment dans le monde de l'argent.
J'ai découvert qu'il y avait des matelas Zenchui. Ce n'est pas la découverte d'un procédé par un maître Zen, mais la récupération du Zen et du Feng Shui. Le Zen pour dormir, faut quand même le faire. Quand au Feng Shui, j'ai commencé à l'étudier il y a plus de 20 ans, ai été le pionnier en France, suit l'enseignement d'un maître chinois depuis près de 10 ans, travaille avec une boussole chinoise très complexe, alors je rigole quand je vois tout ça...
Quelqu'un m'a dit après la conférence que l'on sentait bien que ça venait de l'intérieur, du coeur, bref que je le vivais... Tu m'étonnes! Et oui tout le monde s'en foutait il y a encore peu, aujourd'hui on en parle, bien que ça reste quand même à une petite échelle dans la réalité des faits. Et vue l'inertie à l'échelle où ça se passe, c'est pas encore demain que ça va changer.
Il faut des accidents, des catastrophes, de la souffrance pour que les choses changent. Au niveau personnel comme au niveau de la terre. Vous inquiètez pas les catastrophes pointent le nez, ça va vraiment changer!
Ca fait peur ? Peur de quoi exactement? De perdre de l'argent, son train de vie, de se serrer les coudes, de la violence, et que sais-je encore...
Ben oui, tout passe, et de plus en plus vite. Alors il est plus que temps de cultiver l'essentiel :
L'éternel Présent.
jeudi 9 octobre 2008
Jacques BREL
Il s'acheta un bateau, traversa l'Atlantique, mais il était déjà atteint d'un cancer. Il fumait 4 paquets de cigarettes!
Maddly, que j'ai eu l'occasion d'entendre lors d'un forum, expliquait comment elle gardait contact avec Jacques Brel, même au delà de sa mort.
mercredi 8 octobre 2008
Ne cherchez aucun refuge à l'extérieur
EXPERIENCE est peut être un mot préférable!
Mais dés le début cette expérience est hors du temps! Parce que là où il n'y a rien, rien ne peut se produire. Hors le temps est un évènement. Pour moi cette expérience est éternelle, c'est une expérience intemporelle. Je ne vous demande pas de croire cela, mais de le tester à la lumière de votre propre expérience. sans votre expérience unique, je ne pourrais pas exister. C'est mon expérience, testez pour vous. C'est un paradoxe, c'est extraordinaire, c'est stupéfiant. mais c'est hors du temps depuis le tout début, parce que là où rien ne se produit, il n'y a pas de temps. Le temps ça prend du temps.
permettez-moi de finir sur une note : Il y a beaucoup de choses dans le bouddhisme que je trouve difficile à intégrer, mais les paroles finales du Bouddha sont absolument superbes :