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mercredi 13 juin 2012

Finhorn

Petit à petit Peter va faire ce jardin, l'augmenter, se faire aider par ci par là pour enrichir une terre stérile ou parfois inexistante. Sa femme Eileen recevait donc des messages, puis un jour ce furent les dévas des plantes qui se mirent à parler. Les messages n'étaient pas tant des conseils techniques que surtout une attitude à garder face à ce travail qui allait prendre des proportions énormes. Au bout de deux ans, il y avait 65 variétés de légumes, 21 sortes de fruits et 42 de plantes aromatiques. Eileen souhaitait la bienvenue aux dévas de chaque variété ou espèce.

"Vous devez tous donner votre aide autant qu'il est possible. Vous devez toujours vous rappeler que plus vous incorporez de vous même dans cette terre par le moyen de radiations, mieux c'est. Chacun d'entre vous possède quelque chose de particulier qui contribue au tout."

Peter découvrit que plus il se concentrait dans son travail, plus l'intuition se développait, ce à quoi l'encourageait les dévas.
La deuxième année certains choux atteignirent 17 kg, et même 19 kg. Pareil avec les brocolis qu'il avait du mal à sortir de terre. Les couleurs, les formes, la vitalité de ces plantes se fit remarquer. Cette abondance attira non seulement des visiteurs, mais des spécialistes du jardinage et des experts d'horticulture. Ainsi en 1965, un expert qui connaissait bien ce type de terrain dans la région, dit tout de suite qu'il fallait incorporer au moins 55 gr de sulfate de potasse par m2. Peter répondit qu'il ne faisait pas confiance aux produits chimiques, et qu'il avait seulement utilisé de la cendre de bois en guise de potasse. L'expert expliqua que ce n'était pas suffisant, et qu'il fallait également d'autres substances. Après avoir emmené quelques échantillons du sol pour les analyser, il revint quelques semaines plus tard, dépité. L'analyse ne décelait aucun manque. Il lui proposa de participer à une émission radio avec lui même et un adepte de la culture chimique. Mais il ne dit pas que cela était entre autres grâce à l'aide des dévas, car il ne sentait pas que le public pouvait entendre ce genre de choses.

Les dévas répondirent :
"Nous savions que ce jardin allait confondre les experts car il ne ressemble à aucun autre. Oui, nous pouvons attirer et nous attirons en nous mêmes ce qui est nécessaire à notre travail à partir de la substance vitale éternelle. Ce processus est accéléré lorsque la matière dont nous avons besoin est disponible sous une forme qu'il nous est plus facile d'utiliser, c'est à dire lorsqu'elle a déjà été transformée. C'est ici, bien sur, que la coopération que vous apportez fait toute la différence pour les plantes.
Ce processus nous devient aussi plus facile lorsque votre pouvoir créateur se répand dans la terre, lorsque ce qui vient de vous est le plus élevé. L'homme neutralise notre travail, non seulement par les poisons qu'il déverse délibérément, mais aussi par tous les actes dans lesquels il brise, dans son égoïsme, les lois cosmiques. Lorsque tout est plus ou moins harmonieux, comme dans ce jardin, non seulement notre création va de l'avant, sans retenue, mais elle est aussi accélérée."


Ils réalisèrent alors vraiment que quelque chose d'extraordinaire était en train de se passer.

5 commentaires:

La Licorne a dit…

Tes articles sur Findhorn sont passionnants...Merci !

Pour ceux qui sont prêts à ouvrir leur esprit par rapport aux devas, je conseille vivement le livre récent d'Anne Givaudan : "Rencontre avec les êtres de la nature".
Elle y cite d'ailleurs Findhorn.

Mabes a dit…

...euh... vedas, What does it mean ?... please

Mabes a dit…

euh sorry... devas... of course ?

yannick a dit…

Merci La Licorne.
Martine, pour faire simple, disons que ce sont les esprits de la nature. Je vais en reparler...

Oliver a dit…

Eh bien, il faut vraiment que je cultive mon potager !