Je continue sur les rêves.
Oui, comme disait Martine, "depuis combien de temps sont-ils là? Et quelle audace faut-il pour les réaliser"?
Bien sur les rêves ne sont que des désirs, mais comme quelque chose qui est de l'ordre de l'inaccessible, de vraiment difficile à réaliser. Je parle bien sur en mon nom propre.
Il y a des personnes qui réalisent par exemple ce que nous rêvons de faire, ou qui nous font rêver justement.
Personnellement je suis convaincu qu'il faut moins d'effort à ceux qui réalisent ces choses que si c'était à nous de les accomplir. Je pense que le facteur destinée joue beaucoup. Ces personnes portaient en elles la capacité de les accomplir d'une manière beaucoup plus forte que nous. Ce qui ne veut pas dire que c'était facile non plus.
Ce qui nous fait rêver peut être uniquement lié à l'imaginaire, et donc faux. Par exemple on ne va retenir que certains aspects, les plus gratifiants en général, en occultant toutes les difficultés de la réalisation ou de la préparation. Or les grands actes demandent des grands efforts, et il faut prendre tout, le difficile, les tentatives, les efforts, les échecs parfois, avec au final la réussite.
Il y a rêve et rêve.
Pour certains c'est une maison, une grosse voiture, un voyage idyllique, ou faire le tour du monde en bateau.
Il y a des choses qui semblent plus communes que d'autres. Cependant tout peut sembler inaccessible selon sa réalité de vie. A priori posséder une maison avec un jardin alors qu'on est chomeur sans qualification et qu'on loge dans un 2 pièces HLM peut sembler hors de portée.
Donc il y a les rêves inaccessibles et ceux qui sont notre portée.
C'est à chacun de voir, oui de VOIR.
On en revient inévitablement à cette question : QU'EST-CE QUE JE VEUX?
Une part de nous peut continuer d'entretenir cet imaginaire dans lequel on ne met aucune énergie pour passer à l'acte. Si on chemine un tant soit peu sérieusement, il serait bon de faire quelque chose.
Tout n'est pas réalisable non plus; si notre désir de liberté intérieure est plus grand que tout, un certain nombre de choses vont tomber d'elles même.
La réalisation d'un rêve demande de franchir un pas, c'est ce qui me semble le plus difficile.
Cela demande aussi d'abandonner une partie de notre fonctionnement habituel, car on ne peut pas tout faire. Dans ce qui nous fait rêver il y a une part de risque, et c'est ça qui nous freine justement, qui nous empêche ou nous fait repousser le passage à l'acte.
Il y a donc deux solutions :
- Le rêve est plus fort que le reste, et on le tente.
- On n'est pas à la hauteur du rêve, ce qui demande un certain courage vis à vis de son ego, et on en parle plus (ce qui est encore une autre paire de manche).
Se pose aussi une autre question : Peux-t-on vivre sans rêves?
Attention, car il ne s'agit pas de répondre mécaniquement. Il faut sans doute avoir déjà une certaine expèrience de la vie, et surtout une bonne connaissance de soi. Le reste est bavardage.
"Réussir ses rêves les plus profonds, c'est réussir sa vie" comme dit Daniel. Il est bien évident que lorsque cela se réalise il y a une bonne part de nous qui est comblée, et si tout cela se fait en pleine conscience, c'est une transformation qui est de l'ordre de la paix, de l'ordre de "j'ai accompli ce que je portais en moi d'accomplir".
A suivre...
6 commentaires:
"Rien de grand ne s'est accompli sans passion" Hegel
Lorsqu'on sait que le mot passion veut dire "souffrir" (d'où la passion du Christ), mais pas souffrir au sens morbide du terme, plutôt au sens de souffrir pour mourir et renaître ensuite, les rêves qui nous paraissent être inaccessibles ou plutôt difficiles à réaliser, ne le sont que par des jeux dictés par notre inconscient, ce dernier étant emmêlé dans une pelote de diverses peurs…
Les rêves qui nous paraissent irréalisables seraient donc intéressants à fouiller pour savoir si la motivation est profonde, solide, ancrée, réelle donc, ou si elle n’est pas liée à un imaginaire en folie, qui s’agite pour simplement nous faire oublier la tristesse et le non sens de notre petite vie…
J’ai réalisé quelques vieux rêves, important pour moi, pour le sens de ma vie, notamment changer de profession ; cela me paraissait insurmontable, inaccessible, mais une fois embarquée sur la galère ensoleillée des bancs d’école et divers stages, je me réjouis aujourd’hui de l’avoir fait, avec une place de première au concours d’entrée à l’école, ainsi qu’une seconde place de promo et troisième sur le département à l’examen final, ce qui a fait beaucoup de bien à mon égo en demande de reconnaissance (je reconnais que cela a vraiment été important à ce moment là et je l'assume). J’affine maintenant mes choix de travail et c’est une sacré chance aussi.
Cela ne se réalise pas aussi simplement que je l’écris, mais malgré toutes les entraves du chemin, c’est une belle aventure que je ne regrette surtout pas !
Les grands actes demandent de grands efforts dit Yannick. Effectivement !
Si je me repenche sur mon vieux rêve de partir naviguer autour du monde, j'ai voulu tout d'abord comprendre pourquoi un rêve tel que celui là alors que rien, ni personne ne me prédisposait à cela.
Lorsqu’on commence à se pencher et à imaginer les difficultés du partir, les obstacles du chemin, les divers risques, les sacrifices aussi, le côté idyllique en prend sacrément un coup non ? (sourires)
Je commence à faire des liens et à savoir pourquoi cela m’appelle de plus en plus fort. C’est très riche, très porteur, thérapeutique sûrement, mais pas une fuite pour autant…
Qu’est ce que je veux ?
Très bonne question. Qu’est ce que je veux.
Sincèrement, est ce ma personnalité ou est ce la Vie qui me pousse à aller de l’avant, dans le sens de ce rêve ? Est ce ma volonté ou est ce que j’ai cela à réaliser sur cette terre, et pour en faire quoi ?
oui, pour en faire quoi !
Beaucoup de questions, des réponses évidentes, des réponses incertaines encore.
Alors je continue à avancer, à ramer pour l‘instant… (rires)
Yannick, tu dis que si notre besoin de liberté intérieure est plus grand que tout, les obstacles tomberont d’eux mêmes.
Je pense que tu as raison, c’est ainsi que je le ressens aussi et c’est aussi comme ça que je le vis, de plus en plus en conscience.
Cette liberté intérieure est plus forte que tout depuis le virage de mes 40 ans ; j’ai repéré pourquoi en travail personnel, et cela me donne de nouvelles forces, que je ne veux plus étouffer...
"Réussir ses rêves les plus profonds, c’est réussir sa vie" dit Daniel. J'en suis intimement persuadée.
"J’ai accompli ce que j’avais en moi d’accomplir…" Cette phrase me percute de plein fouet et je ne peux pas la parler au présent, tant à accomplir, tant de travail encore...
ça donne ainsi du sens à ma vie et à ce que je veux en faire.
La vie est belle lorsqu'elle nous donne des rendez vous secrets et lorsqu'elle nous pousse, à notre insu, vers le pourquoi de notre passage sur cette terre.
Je vous embrasse.
Magnifique ton témoignage belle Martine, allez de l'avant ! c'est la vie qui nous porte, ayons confiance en son intelligence.
Rien à ajouter, de tout coeur avec toi et merci Yannick pour le partage de ta réflexion.
Oh oui Madeleine, c'est ma devise, avoir confiance en l'intelligence de la Vie, qui nous guide, qui nous prend la main, là où elle seule sait ce qui est bon pour nous, même si au bout du compte, cela se solde quelque fois par de nouveaux dérapages incontrôlés...
Tout est positif, tout !
merci Madeleine.
une lecture qui a nourri mon élan à un moment de l'existence :
" Vas au bout de te Rêves "
d'Antoine Fillisiadis.
oui à L'Intelligence de la Vie ,
martine je résonne avec toi !
oui Madeleine ,la confiance ...
tous les jours ...un saut dans
" L'UN-CONNU ".
Tout se joue dans la puissance de la conviction qu'on met dans la question "Qu'est-ce que je veux, qu'est-ce que je veux VRAIMENT ?"
Quelle réponse Martine, avec plein de choses intéressantes...J'en reparlerais.
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