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lundi 5 septembre 2011

Sur la route

Je suis parti une fin d'après midi, non pas pour gagner du temps, mais parce que je n'avais pas pu finir plus tôt ce que j'avais à faire. J'ai du passer au bateau récupérer un camping gaz, celui que j'avais en double à la maison me posant quelques problèmes. Le port étant à l'opposé de mon habitation, la logique était de faire ensuite demi tour, retraverser la ville pour prendre la direction du sud. A 17 heures, vue la circulation, je n'en avais pas envie. Regardant la carte, je trouvais un autre chemin, jamais pris, pour aller vers la Méditerranée. Une route traversière. Ne prenant pas l'autoroute, je me trouvais déjà en situation inconnue, ce qui donnait d'autant plus un air de vacances.
Du coup je me suis arrêté dans quelques villages charmants, prenant des photos.
C'est incroyable comme un oubli à la base, peut donner lieu à une opportunité tout à fait réjouissante. Le neuf est toujours possible.

Je ne viens pas donner des leçons ou montrer que je me démerde comme un chef. Juste raconter un vécu. Plus on est attentif à ce qui monte, plus les portes sont ouvertes pour l'imprévu. Notre fonctionnement mental nous renferme à tel point que l'on n'imagine plus, à force, que tout peut changer très vite. Il faut juste apprendre à laisser de la place. Laisser de la place, c'est ne pas trop prévoir de façon rigide (par peur bien entendu).
La vie peut toute seule provoquer un changement. Au lieu de dire "Merde, ça ne me plait pas du tout ce qui arrive là!", on peut tout aussi bien dire : "Ah oui, pourquoi pas, qu'est-ce que je vais en faire maintenant?" Dans cette attitude, l'intuition fonctionne. En tout cas, c'est mon expérience.

Le lendemain j'arrivais à la grotte de frère Antoine, première vraie étape de mon périple.

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