Parti sous la pluie, la pluie nous accompagna au retour.
Entre temps, du soleil et même un peu de neige...
Entre temps, du soleil et même un peu de neige...
Petit miracle d'un rendez-vous en haut lieu!
Avec toutes ces nouvelles routes, et leurs indications parfois déroutantes, c'est une route longeant les marais qui nous fut offerte avec une vue de nuit sur le mont éclairé dans la brume, semblant flotter dans un nuage qui en cachait le sommet.
Visiter le mont en hiver est génial car il y a très peu de monde (merci Dominique).
Trois millions de visiteurs par an, cela fait en moyenne 8 300 personnes par jour. Et bien plus en été quand les cars de touristes dégueulent leurs troupeaux humains...
Il n'y a qu'une seule rue étroite, on peut vite imaginer la scène!
Il est loin le temps où le mont était voué aux ermites.
C'est ainsi que nous gravimes cette rue, déserte, rien que pour nous, faisant juste une halte au sommet d'une tourelle terminant les remparts, regardant émerveillés l'horizon qui peu à peu reculait.
Le mont Saint Michel fut un lieu de pélerinage important.
Monter ces marches, souffler, s'élever, participe à la rencontre du lieu, car il faut bien que le corps cède un peu pour que l'esprit soit purifié.
Entre verticalité et horizon céleste, le mont est un labyrinthe d'escaliers.
Le silence et le temps firent le reste. Chacun son rythme.
Il est des lieux où il faut rester.
Dans l'ombre des pierres, le pesant nous absorbe.
Dans le lointain des marées se fait l'approche de soi même.
Quand le regard se perd, c'est l'oeil qui se regarde.
Dans ce cloître ouvert où ciel et mer se marient
Quand vent et silence se confondent
Au plus profond du coeur
Un secret se dévoile.
6 commentaires:
tes mots et tes photos Yannick me touchent au plus profond du coeur
Le souvenir devient présent !
Photos et légendes accentuent encore les souvenirs de ce week-end.
Avec ton regard,la visite du Mont continue.
Merci encore.
Bonjour les pélerins de l'éternel.
Après la lecture de ton texte Yannick, j'ai le désir d'y retourner, et pourquoi pas entre ami(e)s...
J-P Gepetto
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