En général, non!
Il faut quand même y regarder de près : tout dépend du type d'action, si on y est habitué, si cela devient machinal...
Il est bien évident que l'on peut conduire en étant ailleurs, jardiner en ressassant ses histoires, et laver la vaisselle en pensant à autre chose. Mais des actions qui engagent le physique ont tendance à faire taire les habitudes mentales. Il faut s'y engager un certain temps pour le constater.
Ce n'est pas la même chose d'une activité plus cérébrale.
Quand il n'y a pas de pensées, ou très peu, ou celles indispensables à l'activité que l'on mène, que peut-on constater (après coup)? Qu'il n'y avait plus de questions, plus de problèmes, plus de peurs. Plus personne finalement, plus d'âge, plus d'apparence...
Alors?
En pratiquant la vigilance, on peut s'en apercevoir simultanément.
Découvrir qu'il n'y a rien d'autre, que la vie se suffit à elle même.
Et lorsque les pensées discursives reviennent, les voir et les laisser passer. Cela est aussi une activité. Une activité sacrée même.
Cela rejoint la célèbre phrase de Swami Prajnanpad :
Etre activement passif, être passivement actif.
2 commentaires:
Fichtrement juste !
La vie se suffit à elle même. Nul besoin de projection ou de regrets.
En ce moment j'essaye d'être totalement vide. Ce n'est pas facile car l'oeuvre du Tao est tellement surprenante que mon mental a sans cesse envie de l’interpréter. De plus l'esprit saint qui sommeille en nous, me fait souvent des propositions. Pour le faire taire, il faut agir au diapason de ces intuitions. Et pour le moment, il faut bien l'admettre j'ais souvent du retard.
Oliver
Oui Yannick ,
Etre vigilant est un acte sacré ,
... et un sacré acte !
C'est simple en théorie ...
et une aventure de chaque instant en pratique .
Repérer les refus , les commentaires , les comparaisons ,
les jugements ...
ça sent le vécu ! non ? hihi ...
Belle journée à toi.
Catherine-gandha.
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