Un soir, Maria Grazia nous parle de son frère qui va se marier avec une Salvadorienne. Et la fille de cette femme va aussi se marier avec le fils de son frère. C'est quand même peu banal!
Au moment où elle finit de nous raconter cela, son portable sonne (!) dans son sac. C'est son frère qui l'appelle! Nous rions de cette coïncidence.
La vie est quand même très étonnante parfois.
Je crois (j'en suis sur en fait, mais peu importe) que les ondes, les vibrations, que l'on émet en permanence sont captées par ceux qui sont justement sur la même longueur d'onde. Une partie de nous même, ultra sensible, sans doute au niveau du corps énergétique, est comme une antenne et capte des informations en lien avec notre être profond. Puis cela doit se transmettre au cerveau, et cela peut se transformer ensuite en actes, en paroles, ou en pensées. Ensuite on dit je, comme si on avait décidé de quoi que ce soit...
La vie est bien plus mystérieuse que l'on imagine ou croit.
Dans une réaction vitale liée à la peur, on parle d'instinct de survie, c'est bien la preuve qu'il n'y a aucune volonté. Quand on cherche un nom, ou une histoire, que l'on a perdu, et puis qu'à un moment cela revient à notre mémoire sans effort, c'est du même ordre. La volonté n'a rien à voir.
Tellement de choses se passent à notre insu, c'est à dire dans le puits de notre non savoir. Cela me fait penser que l'on pourrait aussi dire : "invu", tout ce que l'on ne voit pas.
Où est la volonté? Où est la maîtrise? Où est le "je" dans tout ça?
Croire que l'on maîtrise, c'est une méprise....
La vie est mystérieuse, n'est-ce pas extraordinairement magnifique?
Se laisser absorber dans cela, c'est découvrir un champ de possibles tellement plus large.
C'est bien cela l'inimaginable. Le mental imagine, mais il imagine à partir de lui, c'est son fonctionnement. Quand il n'est plus là pour nous polluer l'existence, la vie devient inimaginable, et donc merveilleuse...
5 commentaires:
Je me régale à te lire Yannick, et l'expérience aidant, je crois aussi, aujourd'hui, ce que tu décris, ces sens ultra aiguisés qui se relient, se connectent à des flux ou à des ondes, et nous conduisent.
La manifestation est vraiment quelque chose qui m'éblouit, à chaque fois - lorsque se manifeste de façon évidente la connexion, par exemple, entre deux personnes situées à deux bouts du monde (et même, ce serait à deux nous de la même rue...!).
Et que la vie soit mystérieuse, et que là soit la merveille, oh oui ! C'est par contre très frappant combien notre monde occidental cherche par tous les moyens à nier le mystère, en cherchant à tout expliquer notamment.
Bises !
Tant mieux Nathalie, si tu te régales. Sais-tu qu'en Italien, cadeau se dit regalo?
Quand tu dis à deux "nous" de la même rue, je sens bien que tu es connectée, c'est sur, mais sans doute voulais tu dire : à deux bouts...
Oh ! Joli lapsus, non ?
Oui, c'est un cadeau, c'est vrai - ça se dit aussi en espagnol.
C'est la première fois que je viens surfer sur ce blog ! J'adhère.
Mon fils est en maison d'arrêt, les parloirs forment un cercle, séparés par des murs avec une vitre au-devant, le surveillant au centre, donnant vis à vis au parloir d'en face. J'ai souvent face à moi des jeunes couples qui n'ont qu'une heure pour se dire leur amour, ils ne préoccupent pas des regards, ils n'ont d'yeux pour eux. J'ai dit à mon fils qu'on pourrait nous accorder plus de discrétion. C'est un minimum.
Le mois suivant, lorsque je suis revenue, les vitres étaient opaques. Enfin, j'ai dit à mon fils "a croire qu'ils m'ont entendue". Cette maison d'arrêt a été construite en 1980. Une coïncidence parmi tant d'autres...et il y en a.
Tous ces signes sont importants, cela me permet de vérifier que je portais en moi une intention juste. Parfois certaines personnes voient des coïncidences partout, et en jouent. Cela me gêne. Aussi, je regarde ces coïncidences du coin de l’œil, l'air de rien...et je passe mon chemin.
Enregistrer un commentaire