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lundi 6 février 2012

Le maître de thé


A ce moment là, le ronin se jeta à genoux en criant : "Epargne ma vie, je t'en supplie! Je n'avais encore jamais rencontré guerrier si accompli!"
Ce qui avait assuré la victoire du maître de thé, ce n'était naturellement pas son talent d'escrimeur, mais le courage de son coeur et son assurance détendue : l'attitude avec laquelle il avait affronté la situation.
La technique et l'habileté ne sont pas l'essentiel. Pour pleinement comprendre ce qui va au delà de la simple attitude, il nous faut faire appel à notre coeur et à notre âme.

Le bonheur selon Confucius de Yu Dan

8 commentaires:

Stéphane a dit…

Yes !
ça donne envie.

anne a dit…

Cela me rappelle un cours de Qi Qong où on nous avait enseigné un trè beau mouvement. Le soir même une des femmes de notre groupe se retrouve face à deux hommes qui veulent son portefeuille. Elle a refait exactement le mouvement du cours dans un esprit de détente et de précision: c'était une femme petite et frêle. Mais en la voyant faire les deux agresseurs sont partis en courant!

Acouphene a dit…

merci yannick et anne

Anonyme a dit…

Oui , merci !

fishfish a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
fishfish a dit…

ça donne envie oui et pour la crucifixion c'est pareil alors?

yannick a dit…

Magnifique exemple Anne.
La cruci fiction, de quoi parles-tu fish-fish?

Stéphane a dit…

La manière dont c'était parti pour le maître de thé présageait une fin proche de la crucifiction en tout cas :)))
Il n'était pas impatient de connaitre la fin, lui : c'est ce qui a fait toute la différence.

Je trouve trés fort la correspondance avec ton exemple Anne .