Après avoir passé la deuxième nuit entre la Sicile et la Grèce, nous vîmes le matin les premières îles ionniennes : Céphalonie sur babord et Zante sur tribord. Par rapport aux Cyclades qui sont des îles pelées et rudes, les Ionniennes sont plus boisées, plus vertes. Je voyais enfin ces îles grecques en arrivant à la voile ce qui était un rêve depuis de nombreuses années. Par contre le vent soufflait de face et assez fort. Il nous fallut toute la journé pour progresser et entrer dans le golfe de Patras. Nous passames sous le nouveau pont qui relie Patras au continent. L'éclairage des cables avec cette lumière bleue donnait un aspect féérique.
La nuit suivante se passa dans le golfe de Corinthe. Cela faisait drôle de longer la côte et de voir les lumières des villes ou des voitures. On en avait perdu l'habitude. Au petit matin nous arrivames en vue du canal de Corinthe. Ce canal sépare le Péloponèse du reste de la Grèce.
Inauguré en 1869, il fait environ 6 km de long.
Si je l'avais déjà traversé en voiture, c'était une grande première que de le faire en bateau. Au fur et à mesure les falaises s'élevaient de part et d'autre, donnant vraiment l'impression d'une entaille dans la terre. Je suis toujours sensible à ce genre de percement dans le sein de la terre.
Si je l'avais déjà traversé en voiture, c'était une grande première que de le faire en bateau. Au fur et à mesure les falaises s'élevaient de part et d'autre, donnant vraiment l'impression d'une entaille dans la terre. Je suis toujours sensible à ce genre de percement dans le sein de la terre.
En passant sous un pont je vis une sorte de terrasse préparée pour le saut à l'élastique. Haut d'une cinquantaine de mètres de à cet endroit, cela doit être pas mal de sauter depuis le pont. J'ai déjà sauté une fois à l'élastique, mais pas d'aussi haut!
Arrêt à la sortie du canal le long d'une jetée pour payer le droit de passage. Le péage, de principe, sert aussi à l'entretien, puisqu'il ferme une journée par semaine pour ça.
Après avoir laissé sur babord une raffinerie de pétrole qui nous envoyait ses éfluves malodorantes, nous longeames quelques îlots avant de pointer vers Egine dans la baie d'Athènes. Il faisait très beau et le vent soufflait ce qui arrive souvent enGrèce en été.
1 commentaire:
J'imagine que cela doit effectivement donner des impressions assez particulières.
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