Le soir, dans le duvet, je me sens paisible, fatigué mais sans plus. Je fais attention à tout ce qui passe dans ma tête. J'avais envie de voir cette vallée, c'est fait. J'ai marché à mon rythme, je me suis arrêté quand je le sentais, j'ai continué parce que je le sentais aussi. Cela fut plus long que prévu, plus dur que prévu, mais je peux le supporter car il est évident que j'aime ça. Il est plus difficile pour moi de faire des heures supplémentaires de travail que d'en baver physiquement. Ces efforts me nourrissent dans cette demande tout à fait personnelle.
Je constate encore une fois que je ne suis pas habitué aux paysages de montagne, et que j'ai un peu de mal dans ce manque d'horizon flagrant. C'est un autre univers. Je me sens mieux face à la mer, c'est ainsi.
Je me sens comblé. Demain sera un autre jour. Aucune idée à l'avance, aucune crainte non plus.
Cette ballade lave l'esprit. Je me sens tellement en vacances...
6 commentaires:
bonne nuit Yannick
Oui, merci, toi aussi.
C'était une sacrée première journée, dis donc !! :-))
Acou connaît ça aussi.... ;-)
La résistance physique est un bien précieux dont je suis dépourvu. J'ai beau faire des efforts : marcher, courir un peu, nager une heure par semaine, cela ne progresse pas. J'ai eu le malheur de forcer un peu à la piscine mardi matin, j'ai été épuisé pendant 2 jours ; j'en suis à peine remis.
Tu as raison Dominique, j'ai toujours eu depuis ma jeunesse une certaine résistance, notamment à la course. Et j'ai constaté, avec le peu de sport que je fais, que c'est quand même là. Je continue donc à en profiter quand je peux. Chacun ses qualités...
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