La dualité est évidente, les opposés sont partout, n'en retenir qu'un c'est nier l'autre.
Tout a deux aspects comme les deux cotés d'une pièce, pile et face. Un coup c'est l'un, un coup c'est l'autre.
Le soleil un moment puis la pluie, la chaleur puis le frais, le jour puis la nuit, la faim puis le fait d'être rassasié, le beau et le laid, la naissance et la mort, le bruit et le silence, le grand et le petit, le fort et le faible...
Vouloir retenir le meilleur, ce qui nous plait, est impossible, idiot, immature.
On parle beaucoup de la terre en ce moment. J'ai vu deux émissions à deux jours d'intervalle montrant des opposés. L'extrème beauté des images de nature encore vierge dans Ushuaia, et les excés de la surconsommation des pays riches détruisant et polluant tout sur son passage, dans Vu du ciel. Des constats hallucinants.
On ne peut pas préserver un seul aspect, un jour l'autre aspect nous interpelle.
Qui n'a que des qualités, ou que des défauts? Et ne dit-on pas : il a les qualités de ses défauts ou les défauts de ses qualités ?
Quelqu'un de très actif fera avancer les choses autour de lui, mais n'arrivera peut être pas à s'arrêter et à trouver le calme, ou stressera son entourage. Un intellectuel sera sans doute brillant, mais n'arrivera peut être pas à ressentir la vie au fond de lui. Quelqu'un de trop réfléchi aura peut être du mal à entreprendre et à s'épanouir. Un égoiste vivra peut être plein de choses à l'extérieur, mais il lui manquera le partage du coeur. Une personne très ordonnée aura du mal à tolérer le désordre, et une autre bohème aura du mal avec la loi...
Quand on regarde il n'y a que ça. Qui est le plus heureux?
Il y a toujours deux aspects, si bien symbolisés par le yin et le yang. C'est la base de la vie.
Fondamentalement cela ne pourra changer.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire