Solutions locales pour un désordre global - Bande-annonce
envoyé par mouvementcolibris. - Court métrage, documentaire et bande annonce.
Je suis allé voir ce film cette semaine. C'est à la fois terrible et extraordinaire. C'est un constat et un bilan. On peut lire que c'est un film engagé, comme l'est Coline Serreau. Engagé pourrait se traduire par quelqu'un qui a encore une conscience vivante, humaine, et qui dit les choses telles qu'elles sont. Autant dire que les politiques et les médias sont désengagés. C'est pas nouveau.
Le discours est toujours le même : choisir l'avoir ou l'être, la quantité ou la qualité, la croissance, le toujours plus, qui fait tourner la machine qui nous tue lentement, ou le durable respectueux.
En quelques minutes des spécialistes qui ont consacré leur vie à l'observation de la terre et de comment elle fonctionne, comment elle produit de quoi nourrir les hommes, nous dressent un portrait au vitriol de ce qu'il ne fallait pas faire, mais qui a été fait dans le seul but du profit, et de qu'il faut faire et que certains réussissent avec succés et partagent gratuitement.
Plus de pétrole demain et c'est l'arrêt de l'agriculture, et donc la faim en quelques jours pour le monde riche (les autres connaissent déjà)! En deux jours les super marchés seraient dévalisés, et après... Vous imaginez? Les paysans seraient dévalisés! Et après? Scénario catastrophe...
La solution c'est de viser une certaine autonomie. J'ajouterais : d'être végétarien, de savoir se contenter de peu, voire de très peu.
Ce scénario catastrophe peut arriver très vite. D'autant plus qu'il y a de moins en moins de paysans, de plus en plus de citadins aux capacités manuelles ou inventives réduites, de plus en plus de monoculture, de moins en moins de diversité, etc...
Et ce film ne passera pas en grandes salles, c'est logique. Nous sommes dans une logique de mort, de fin grandiose d'une civilisation inconsciente. Vu ce que dit le couple Bourguignon, c'est étonnnant qu'il soit encore en vie...
Naissance et mort, cela fait partie de la vie, c'est la loi, du plus petit au plus grand. Faute de pouvoir cultiver son jardin, on peut toujours cultiver son âme...
1 commentaire:
Moi j'ai prévu, je mange des plantes sauvages... Il me reste à faire l'huile et le vinaigre...
J'ai entendu des propos semblables en écoutant Hubert Reeves aujourd'hui !
Tu t'es vu sur mon blog !
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